MASSIF DU CAUSSE DE SOREZE

ZONE VIALA TROIS FONTAINES

 

Important complexe karstique des Monts du Sorézois de 400m de largeur en moyenne pour une longueur de 2,500km. Cette zone, renfermant les plus importantes cavités du Sorézois, est limitée au nord est par la vallée des Avaris, au sud- ouest par le ruisseau de l'Orival, au nord-ouest et au sud-est par les schistes. Le point culminant est situé à 543m d'altitude, les émergences disposées au bas (les versants ont un débit assez important et quelques unes sont captées pour usage domestique dans la vallée (le l' Orival.

Bien que cette partie des monts du Sorézois forme une unité géologique et karstique, sur le plan hydrologique et spéléologique elle est divisée en deux bassins versants : d'une part le réseau CALEL - FENDEILLE - GROTTE de la CARRIERE dont les émergences sont situées sur le versant rive droite de l'Orival, d'autre part le réseau VIALA - TROIS FONTAINES dont les émergences sont situées sur le bas du versant rive gauche du ruisseau des Avaris. Ces deux bassins versants sont en gros limités en surface par la partie amont du ruisseau d'Aygo Pesado (lit souvent à sec).

sommaire

Réseau VIALA - ROQUEMAURE
(Commune de St Amancet) - K 1 - K 8

ENTREE-AVEN-VIALA

Ce complexe souterrain est intéressant plusieurs points de vue :

- il constitue une des principales cavités tarnaises (sur le plan de la profondeur et du développement).

- il constitue un site préhistorique important pour la connaissance de l'époque chalcolithique sur le plan.

* Localisation géographique et géologique Documents régional (civilisation vérazienne) utilisés. carte I.G.N. au (feuille Revel XXII 44 huitième 7-8)1/25000ème

carte géologique au 1/80000ème Castres SO 231

Cadre géographique :

A partir de Saint-Amancet (Tarn), situé à 4km environ au nord est de la ville de Soréze, remonter la vallée de Limatge sur environ 1,500km. Face à la carrière au lieu dit "les Trois Fontaines", sur la rive gauche du ruisseau au sommet du tiers inférieur du versant (altitude 420m) s'ouvre l'entrée de la grotte de Roquemaure.

En continuant la piste forestière qui se dirige vers la forêt domaniale de "St - Amancet-Soréze", nous avons accès au lieu dit "Prat del Poul" constitué par une importante dépression sur le contact schiste­calcaire, qui absorbe un ruisselet semi-actif dont le bassin versant est situé vers le sud-est. Sur le bord supérieur de cette dépression (au nord-est), entrée exigue au ras du sol permet de pénétrer dans les conduits souterrains de l'aven Viala.

Coordonnées Lambert III : entrée aven Viala : 581,48 - 127,87 - 530m, entrée Grotte de Roquemaure : 581,41 - 128,20 - 425m. Données cadastrales : Parcelle 309 - section B dite de la Montagne - feuille unique propriétaire l'Etat (0.N.F.)

A noter la présence d'une autre cavité au fond de la dépression qui constitue la perte du ruisselet (Perte du Prat del Poul).

Les deux cavités (aven Viala et grotte de Roquemaure) communiquent entre elles par une série de chatières très exigues.

cadre géologique :

Ce réseau souterrain se développe dans des calcaires primaires (Cambrien - Géorgien supérieur - Acadien inférieur). Ces calcaires sont bordés au sud est par des schistes de l'Acadien inférieur, constituant le coeur d'un synclinal, au nord-ouest par des schistes du Géorgien inférieur. L'ensemble géologique considéré étant en position synclinale et constituant la branche nord-ouest du synclinal de Durfort (stratification sub­verticale).

G.Armengaud-Viala-1972

Entrée de l'Aven Viala

C'est au cours d'une prospection systématique en novembre 1952 que l'entrée de l'aven Viala fut découverte et désobstruée (équipe formée de MM. Viala -père et fils- du Groupe Spéléo de Dourgne, et de M. Pauthe du Spéléo-Club de Roquecourbe). L'exploration fut immédiatement entreprise par cette même équipe jusqu'à la côte -90m (base de "l'Escalier"). Au cours des années suivantes (de 1953 à 1969) cette première exploration fut parfaite par la Société de Recherches Spéléologiques et Archéologiques de Soréze. La découverte de nombreux appendices et du "collecteur fossile" prolongeait la profondeur du gouffre jusqu'à la côte -108m.

Dès 1975 l'Entente Spéléologique de Dourgne Revel Soréze entreprenait des travaux topographiques découvrant par la même occasion quelques réseaux annexes.

C'est au cours d'une exploration systématique en 1980, qu'une équipe repère à l'extrémité nord de l'aven une chatière avec un courant d'air. Pendant plus d'une année un collectif Entente Spéléologique Dourgne Revel Soréze et Spéléo-Club de Blagnac va s'attaquer à "l'ouverture de ces chatières" (au marteau et au burin - série de 5 chatières échelonnées sur plus de 60m).

Le 13 septembre 1981, une équipe de quatre spéléos (Bernard Olivier, Michel Rossich de l'E.S.D.R.S. et Philippe Sabatier, Gabriel Soler du S.C. Blagnac) réussit à passer l'obstacle que constituait la dernière chatière et pénètre dans la grotte de Roquemaure, découvrant ainsi les vestiges préhistoriques. La Direction Régionale des Antiquités Préhistoriques sera avertie dès le lendemain par l'intermédiaire de son correspondant départemental (M. Jean Lautier).

LES PHOTOS DE LA DECOUVERTE

Les 24 et 25 avril 1982, plus de 30 spéléologues de l'E.S.D.R.S. et du S.C.B. dégageront l'entrée naturelle de la grotte de Roquemaure obstruée par un éboulis d'au moins 30 mètres cubes (entrée repérée grâce aux travaux topographiques et liaison radio).

Le dimanche 25 avril, M. Clottes de la D.R.A.P. Midi-Pyrénées (Directeur) viendra immédiatement sur les lieux et prendra en main les fouilles de sauvetage.

Description sommaire du réseau (voir topographie)

Aven Viala : l'entrée est constituée par une chatière verticale de 1,50m, donnant accès à un conduit à forte pente (matériel indispensable) menant à la cote -20m. Une diaclase orientée est-sud-est est suivie d'un éboulis précédant "l'Escalier" qui est une suite de puits et de ressauts descendant à -80m. Une série d'obstacles mineurs (mur, diaclase étroite, chatières dans l'alluvionnement) permet de pénétrer dans une salle qui se situe sur un ancien collecteur faiblement actif (galeries à l'amont et à l'aval de la salle). Ces conduits sont orientés sud-sud-est/nord-nord-ouest. Vers l'aval, nous avons accès à la grotte de Roquemaure (petit puits à descendre et série de chatières très exiguës).

AVEN-VIALA

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PHOTOS DE LA GROTTE DE L'AVEN VIALA

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Grotte de Roquemaure

orientée sud-sud-est/nord-nord-ouest, la grotte constituée d'un seul et unique conduit se développe sur environ 250m, selon un tracé en "baionnette". La galerie a des dimensions très confortables (10 à 20m de large - 20 à 30m de hauteur). L'entrée naturelle s'ouvre sur le versant au fond de la dernière salle. Nous sommes en présence d'un ancien collecteur (résurgence fossile).

ROQUEMAURE

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(Voir sites Archéologiques : Grotte de Roquemaure.)

Observations : l'étude hydrologique de 1969 (coloration à la fluoresceine) a permis de constater que l'eau qui se perd en surface à la grotte-perte le la Métairie Haute ne correspond pas à I'écoulement d'eau du fond de l'aven Viala, qui constituerait ainsi un collecteur secondaire affluent du collecteur perte Métairie-haute/Résurgence des Trois Fontaine.

Bibliographie .J. C. Balayé, 1952 - J. P. Calvet, 197v D. Cuervo, 1969 - J. Glottes, 1983 - Cres, 1969 - .. Gratté et consorts, 1984 - B. Olivier, 1973 - Père Pierre-Marie, 1953 X., 1952 - X., 1952 - X., 190 - X., 1969, X., 1977, X., 1982 Spéléoc n° 21 - X. 1984 Spéléoc n° 29.

Chatiere-Viala Fouilles-entrée

- La chatière entre l'Aven-Viala et la grotte de Roquemaure.
- Les fouilles de sauvetage par la direction des Antiquités Préhistoriques dans le porche de la grotte de Roquemaure.

Grotte-de-Roquemaure

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Grotte-Perte du Prat del Poul (Com. de St Amancet) K 2

(anciennement appelée perte de la Métairie Haute)

A 1,750km au sud-sud-est de St- Amancet et à 3,250km à l'est de Soréze, au fond d'une dépression (la même que celle de l'aven Viala L, i la base d'une paroi rocheuse, à quelques 150m vers le sud de l'aven Viala . (cavité portée sur la carte I.G.N. au 1/25000è) Près de la côte 527m.

Coordonnées : 581,45 - 127,85 - 52711, L Revel XXII 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

Explorée par M. Albin Fontanille vers les années 1947-1949, revue par M. Magné du S.C. Roquecourbe le 17/9/1949 Synonyme : Grotte du Prat dal Poul

Description : ruisseau se perdant la base d'une petite paroi, entrée assez importante donnant accès à un petit réseau de galeries orientées sud-ouest-nord est sud-sud- est-nord- nord-ouest. l'écoulement d'eau se perd dans une étroiture à environ 13m sous terre.

Développement : 55m.

Observations : en avril 1969 une étude hydrologique fut effectuée par les groupements spéléologiques CRES-SSPCV et S.R.S.A.S.R.. Ainsi la coloration des eaux qui se perdent dans la grotte-perte de la Métairie-Haute a permis de vérifier matériellement la relation avec la résurgence des Trois Fontaines. Le passage du colorant a été assez long pour une dénivellation et une distance très moyenne, démontrant le peu de chance pour qu'il existe des conduits pénétrables à l'homme. Nous sommes ici en présence d'un écoulement d'eau rencontrant de réelles difficultés de progression. Nous avons pensé reproduire ici les résultats les plus intéressants de ces expériences. Le rapport original ayant été de petite diffusion, il est important de conserver pour la pérennité le fruit de ces études (synthèse faite par André Tarrisse de la direction départementale de l'Agriculture du Lot).

Bibliographie : Calvet, 1977 - C.R.E.S., 1969 - J. Magne, 1950.

PERTE DU PRAT DEL POUL

prolongations suites aux désobstructions réalisées

Historique : L'entente spéléologique de Dourgne-Revel-Soréze a put accéder après de nombreuses séances de désobstructions à un nouveau réseau au lieu dit perte du Prat del Poul ou perte de la métairie haute sur la commune de Saint Amancet (81).

Le réseau mis à jour commence, après passage d'une diaclase élargie artificiellement, par une chatière débouchant dans la paroi d'un puits occupé en grande partie par des éboulis d'une trémie. Après passage dans les dit éboulis, on se retrouve dans une diaclase orientée N/S dans laquelle nous pouvons observer de nombreuses fracturations.
Une descente assez rapide le long de cette diaclase nous amène à des niveaux différents d'occupation du ruisseau de la perte. Des failles perpendiculaires à la diaclase d'entrée permettent de rejoindre des réseaux annexes se développant entre la roche mère de la cavité et de gros blocs d'éboulis représentant la masse principale de la doline du Viala et des pertes du Prat del Poul.
Le niveau le plus bas atteint lors des premières explorations est pour l'instant le niveau ou l'eau s'infiltre par d'étroits pertuis infranchissables pour l'instant. Le concrétionnement est quasi inexistant au fur et à mesure de la descente il est surtout représenté par de grosses coulées stalagmitiques.

Il est à noter la découverte d'un éclat de silex, provenant sans doute de la taille d'une flèche, dans les alluvions du ruisseau. Ce morceaux de silex voisinant avec des tessons de tuiles assez récents, il ne faut voir que le charroi de l'eau pour sa présence en cet endroit.
La topographie actuelle nous amène à la côte -63.
L'espoir demeure de trouver par cette cavité le passage vers le système actif du Viala/trois fontaines.

PRAT-DEL-POUL

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Trou de Roquemaure (Commune de St-Arnancet) K 7
(2009 - Détruit par la carrière)

Vallée du ruisseau des Avaris, rive gauche, sur le versant sud-ouest, à 100m environ au sud-ouest de la grotte du Loup (L 5). A une trentaine de mètres en dénivellation au-dessus du lit du ruisseau.

Coordonnées : 581,50 - 128,10 - 410m (Revel XXII - 44 feuille XXII - 44 - 1/50000ème)

Découvert et exploré par A. Dziadowic, G.et P. Vauvillier le 29 mai 1965.

Description : puits d'entrée de 4m, au bas de la verticale salle ovoïde de 3m X 2,50m. Dans l'angle nord ouest de cette salle se situe une étroiture descendante donnant accès à un puits de 2m X 0,60m de section pour une profondeur de 8m, fond obstrué (fichier B.R.G.M. de Toulouse)

Bibliographie : Calvet, 1977.

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Aven de la Cascade (commune de St-Amancet) K 4 Synonyme : Aven du Caussarel
(2009 - Détruit par la carrière)

Remonter vers l'amont le ruisseau des Avaris, dépasser la carrière et la grotte du Loup (situées sur la rive droite). A l'amont d'une petite cascade, nous arrivons à la confluence de deux ruisseaux, l'aven se situe dans la végétation sur le bord de la rive gauche, près du lit du ruisseau venant du sud-est.

Coordonnées : 582,05 - 128,05 - 430m (Revel XXII 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

Exploré le 2 août 1947 par le S.C. de Roquecourbe. Découverte fin mai 1971 de la chatière située au sud et accès à la salle (S.R.S.A.S.R.) ; juillet 1976, passage de la chatière nord en période de sécheresse (E.S.D.R.S.)

Description : aven débutant dès l'entrée par un puits de huit mètres en "boite à lettre" orienté nord-sud. Vers le nord, chatière descendante donnant accès à une galerie orientée nord-est/sud-ouest, vers le sud petite chatière difficile donnant accès à une salle avec des blocs d'effondrements importants, et de galeries obstruées ou fermées par des étroitures.

Observations : l'aven constitue une perte temporaire pont du ruisseau aérien, l'eau coule en cascatelle au fond du puits et se dirige vers la chatière nord, pour se reperdre vers le points le plus bas de la galerie. Il est intéressant d'observer que cette cavité est édifiée en profondeur sous le lit du ruisseau qui coule en surface. La destination et le lieu de résurgence des eaux n'ont pas été vérifiés.

Bibliographie : Calvet, 1977 - J. Magne, 1950.

Aven-de-la-cascade

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Fissure K 3 (Commune de St-Amancet)
(2009 - Détruit par la carrière)

A 1,700km vers le sud-sud est de St-Amancet, située sur la partie supérieure du versant rive gauche de la vallée des Avaris, suivre le chemin qui passe près du "cloup" de l'aven Viala en direction de l'est sur environ 150m après la doline, et descendre ensuite d'une cinquantaine de mètres environ sur le versant. La fissure se situe dans les rochers sur une paroi verticale.

Coordonnées : 581,67 - 127,95 - 485m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

Repérée par la S.R.S.A.S.R. en 1971

Description : "faille" verticale très étroite (h = 2,50m). Impénétrable, départ en puit derrière l'étroiture, mériterait que l'on force l'étroiture.

Bibliographie : Calvet, 1977.

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Trou K 5 (Commune de St-Amancet)
(2009 - Détruit par la carrière)


A une centaine de mètres en aval de l'aven de la Cascade, sur la rive gauche du ruisseau des Avaris, à quelques mètres au-dessus du lit du ruisseau (on le repère bien de la rive)

Coordonnées 582 - 128,06 420m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

Repéré en 1971

Description : cavité modeste de quelques mètres de développement, fond obstrué par un effondrement.

Bibliographie : Calvet, 1977.

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Résurgence des Trois Fontaines (Commune de St Amancet) K 6


(Bien qu'en dehors des limites de l'exploitation de la carrière l'accés dégagé par nos soins lors du pompage a été bétonné par celle-ci entre deux explorations !!!)

Vallée du ruisseau des Avaris, face à la carrière rive gauche du ruisseau à environ une quinzaine de mètres en dénivellation au-dessus du lit du ruisseau.

Coordonnées : 581,55 - 128,20 - 375m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

Description : résurgence coulant parmi les blocs rocheux, la sortie de l'eau est diffuse. Un peu au-dessus des trois points d'émergence, se trouve une petite cavité cachée par la végétation. Un petit orifice donne accès à une minuscule cavité encombrée de blocs. Cet orifice constitue un trop-plein du système phréatique. Un pompage a eu lieu en 1982 (sans résultat), E. S. D. R. S.

pompage1 pompage2

pompage3

Observations

Relevés thermométriques effectués pan J. Magne

  • - 10 avril 1947 : 12°
  • - 2 août 1947 : 13°
  • - 17 septembre 1949 : 13°
  • Relevés thermométriques effectués en avril 1969.

    Etude thermométrique effectuée sur 72 h, montrant peu de variation thermique. "La constance thermique traduit une bonne régulation des circulation souterraines dans le massif" (CRES 1969)

  • Débit des résurgences (avril 1969) : 51/seconde)
  • Analyse géochimique : T.A.C. de l'eau des résurgences 155 mg/l.
  • "Il ressort de l'étude thermique effectuée sur les diverses sources de la région des Trois Fontaines que les possibilités de drainage par conduits souterrains des eaux issues du Causse parait une réalité peu plausible" (CRES 1969).

    Résultats de la coloration d'avril 1969, voir observations sur la grotte-perte du Prat del Poul

    Bibliographie : J.P.Calvet, D.Cuervo, 1969 - C.R.E.S., 1969 - J.Magne, 1950 - Cambos, 1967 - X, 1982, Spéléoc n° 21.

    regard-trois-fontaines

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    Aven des Sourciers (Commune de St-Amancet) K 9

    A quelques dizaines de mètres au-dessus de la grotte de Roquemaure, sur le versant rive gauche du ruisseau des Avaris, face à la carrière.

    Coordonnées :581,36 - 128,11 -475m (Revel XXII - 44 huitième 7-8, 1/25 000ème).

    Historique : découvert le 20 octobre 1983 par le Spéléo-Club de Blagnac. Une désobstruction de quatre heures a été nécessaire (entrée entièrement obstruée).

    Description : (Spéléoc n° 27) le puits d'entrée (diaclase étroite) donne sur une première salle, le passage d'une étroiture nous conduit dans une salle de dimensions plus importantes avec des blocs instables.

    Après une escalade de 5m sur des blocs, une succession d'étroitures et de petits vestibules conduit au sommet du Puits de la joie. A partir de ce puits la cavité change d'aspect. Une magnifique colonne longe les 3/4 du puits qui se termine sur un palier de blocs. Une fois contourné, le puits des Parpaings s'ouvre dans une nouvelle diaclase, parfois très étroite.

    Au fond de ce puits à droite, débute le réseau aval qui se termine par un siphon colmaté à -90m environ donc très près du niveau de la vallée. Un passage, 6m au-dessus du siphon, donne sur un petit collecteur fossile avec des départs soufflants infranchissables. Pour le réseau amont, à la base du puits des Parpaings, remonter de 6m, suivre la diaclase jusqu'au dernier puits où une main courante permet d'éviter deux petits puits sans intérêt, et de descendre dans le dernier grand puits obstrué au fond par un colmatage d'argile à la cote - 97m.

    Une escalade du côté sud conduit à un gour et se termine sur des étroitures.

    cette cavité est sensible aux remontées de la nappe phréatique de cette zone. En effet, lors de forte activité hydrologique, l'eau peut remonter de plusieurs mètres, le siphon aval calibrant le débit et ainsi provoquant une mise en charge vers l'amont... Il faut signaler que la partie la plus profonde de cet aven est située à peu près au même niveau que la résurgence des Trois Fontaines. Une coloration effectuée avec regard sur cet aven serait des plus fructueuse...

    Bibliographie : S.C. Blagnac, 1984.

    NOTA / En continuant le chemin qui passe devant l'entrée de Roquemaure, à une centaine de mètres, plusieurs trous ont été désobstrués par le S.C. Blagniac, dont l'un très étroit ferait plusieurs dizaines de mètres de profondeur (trou de la Pile Verte - non exploré). (581,58 - 128,05 - 455m), codifié K 11.

    aven-des-sourciers

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    Trou du Fut (Commune de St-Amancet) K 10

    TROU-DU-FUT

     

    A 1,700km vers le sud-sud-est de St-Amancet, situé sur la partie supérieure du versant rive gauche de la vallée des Avaris. Suivre le chemin qui passe près du "cloup" de l'aven Viala en direction de l'est, à environ 100m après la doline et descendre ensuite d'une cinquantaine de mètres sur le versant face à la carrière. L'entrée se situe sous un gros bloc effondré.

    Coordonnées : 581,45 - 128,04 - 515m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

     

    Cette cavité fut découverte lors d'une prospection en automne 1984 par Jacques Imbert et jean Benoit Pelletier et désobstruée par la S.R.S.A.S.R. de février 86 à février 1987.

     

    Description : cavité dangereuse (éboulis instable). L'entrée est un passage étroit causé par l'effondrement d'un porche donnant accès à une faille à demi-colmatée par un éboulis instable et très pentu. Au bas de l'éboulis, départ d'un boyau d'une dizaine de mètres s'ouvrant sur une petite salle sans issue. On note la présence d'un courant d'air dans l'éboulis au niveau de l'étroiture.

    trou-du-fut

     

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    Aven Jean-Philippe (commune de Dourgne)

    L'aven Jean Philippe, situé sur un axe allant de la Métairie Haute au ruisseau des Avaris, à 80m environ au dessus du gué du ruisseau et à dix mètres au dessus du chemin, se caractérise par un effondrement circulaire dans la masse végétale et le substrat sur lequel elle repose.
    C'est en prospectant ce versant au NE de la Métairie Haute, et descendant la pente, d'un talus de charbonnières à un autre que nous avons aperçu une petite doline d'effondrement.

    Comme souvent dans ce cas, la doline par elle même s'est révélée bouchée en totalité, mais à quelques pas sur le côté, s'ouvre un bel aven d'environ trois mètres de diamètre.
    Le puit s'enfonce verticalement sur une distance d'environ sept mètres. A l'instar de beaucoup de ces avens d'effondrement, un rétrécissement constitué des divers matériaux provenant de la surface lors de son affaissement, encombre le fond de ce puits et un goulot étroit doit être franchi pour pouvoir accéder à la suite du réseau.

    Le passage effectué, deux départs colmatés en totalité se dirigent vers l'intérieur du massif selon une direction NS. Quelques cinq mètres plus bas, un regard sur l'actif du ruisseau. Celui-ci resurgit en surface par une belle résurgence au fond du talweg, dans le lit d'un ruisseau temporaire, alimenté par le ruissellements des eaux de pluie sur les flancs de la vallée. Ce regard malheureusement pour l'instant est assez bien alimenté par un amont siphonnant. De même, l'aval siphonne aussitôt pour resurgir à une distance assez faible de l'ordre d'une trentaine de métres, avec un dénivelé de quelques dix mètres. L'importance du débit à la résurgence, ainsi que ce regard ouvert sur l'amont de cette résurgence, nous laisse espérer après désobstruction des bouchons existant, la possibilité de remonter l'amont de ce ruisseau souterrain dans une partie du massif ou rien n'est connu à ce jour.

    Bibliographie : JC Pétronio E.S.D.R.S. 1993

     

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