Histoire de Revel Saint-Ferréol                                  CAHIERS DE L’ HISTOIRE - N°19 - Année 2010 - pp.131/137

LE CAMP DE HARKIS DU HAMEAU DES ESCUDIES
A ARFONS TARN

Par Maurice de Poitevin

 

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D’après le dictionnaire « Le Robert », le terme harkis signifie : « militaire servant dans une milice supplétive ». L’origine des supplétifs se confond avec celle des guerriers. Hannibal et César avaient déjà eu recours à eux. Les supplétifs désignent, non pas des mercenaires, mais des gens du pays, des autochtones dont la capacité réside dans leur connaissance du pays et des habitants. Eclaireurs, interprètes et pions indispensables, les supplétifs ont presque toujours été les perdants de toutes les guerres.

Parmi ceux de la guerre d’Algérie, les harkis restent les plus connus, ou, plus exactement, leur nom a été le plus retenu. A l’origine, les « harkis » sont les membres d’une « harka »  - en arabe : mouvement, expédition – c’est-à-dire depuis 1956, d’une unité d’auxiliaires musulmans de statut civil rattachée à une unité militaire française en Algérie. Par extension et d’une façon très réductrice et inadéquate, le terme harki en est très souvent venu à désigner tous les supplétifs musulmans et même tous les « Français musulmans » qui ont servi sous le drapeau français durant la guerre d’Algérie (1) .

En fait, la réalité est beaucoup plus complexe comme le montre l’étude détaillée du dossier individuel des supplétifs musulmans de passage au camp des Escudiès. Nous avons dénombré soixante-six fiches individuelles en dépôt à la mairie d’Arfons  (2)  .

Sur chaque fiche sont inscrits généralement les noms du mari, de son épouse et de leurs enfants, avec les dates et lieux de naissance bien précis. En revanche, les diverses catégories de supplétifs ne sont mentionnées que dans les deux tiers des dossiers dont le décompte est le suivant : 9 militaires de carrière engagés parfois sur de longues périodes (8,  10 voire 14 ans) (3); 2 gendarmes ; 2 membres des groupes d’autodéfense ; 16 harkis proprement dit, recrutés principalement à partir de 1957, pour une durée moyenne d’environ 3 ans ; enfin, d’autres supplétifs, les moghaznis, au nombre de 7, étaient chargés de protéger les sections administratives spécialisées (SAS) (4)

Dans les dispositions générales des accords d’Evian signés le 18 mars 1962, il est précisé que l’Etat algérien garantira les droits et libertés de tous ses citoyens : « Nul ne pourra faire l’objet de mesures de police ou de justice, de sanctions disciplinaires ou d’une discrimination quelconque en raison d’opinions émises à l’occasion des évènements survenus en Algérie avant le jour du scrutin d’autodétermination ou d’actes commis à l’occasion des mêmes évènements avant le jour de la proclamation du cessez-le-feu.
Aucun algérien ne pourra être contraint de quitter le territoire algérien ni empêché d’en sortir .» (5) 

En fait, les exactions commencèrent assez discrètement dans les campagnes dès le cessez-le-feu (19 mars 1962) pour se généraliser après l’indépendance (5 juillet 1962).

Environ un quart des dossiers individuels de nos supplétifs d’Arfons signale leurs dates d’arrivée en France.
Une minorité se trouve sur le territoire français au moment de l’indépendance : Mohamed Cherfaoui, père de 3 enfants, était à Saint Maurice l’Ardoise le 2 juin 1962 ; Saïd Kribaa, originaire de Guelma (Bône), était au camp de Rivesaltes le 21 juin 1962.
En revanche, Bachir Mihoubi, père de 10 enfants « n’a pas pu suivre l’exode de 1962 et a été sévèrement malmené par les autorités algériennes au cours des 18 mois de prison qu’il a subi entre juillet – août 1962 et décembre 1963 ; toute sa famille est restée au village de Champlain, d’où il a pu partir sous prétexte de trouver du travail en France .» (6)

Idir Aksas « en prison de 1962 à 1967 » arrivait en France le 28 juillet 1967  (7) . Pour certains supplétifs, il est possible de déterminer leur région d’origine : secteur d’Orléanville, région d’Alger, la Petite et Grande Kabylie et secteur de Guelma, Médéa et Sétif.

A partir de 1962, les Français musulmans rapatriés furent installés provisoirement (en principe) dans des camps, des immeubles HLM, à la périphérie des cités industrielles ou dans des hameaux forestiers.

Effectivement, dans ce dernier cas, l’Office National des Forêts eut l’idée d’utiliser les anciens supplétifs –

 

pour la plupart ruraux et sans qualification professionnelle – pour entretenir les forêts françaises. Ainsi, naquirent les soixante-douze hameaux forestiers avec la création de plus de deux mille emplois. Comme toutes les personnes déplacées, les anciens harkis ont apprécié de se retrouver entre eux , de ne pas avoir à affronter tout de suite une autre société et une autre langue (8).
                        
Au cours de l’année 1963, le Préfet du Tarn annonce au maire d’Arfons qu’un hameau de harkis va s’installer sur le territoire de sa commune aux Escudiès, à 4 km du village d’Arfons.
Les services de la Préfecture ont déjà fait l’acquisition d’un terrain de 250 mètres de long sur 90 mètres de larges (9) . Et pourtant, certains habitants d’Arfons et la municipalité s’inquiètent de cette initiative : 
« les propriétés entières sont à la veille d’être plantées en résineux ».

Le camp des harkis du hameau des Escudiès à Arfons (Tarn).

C’est le cas du domaine de La Prune, d’une superficie de 207 hectares qui convient parfaitement à l’élevage. « Toute cette exploitation est donc vouée à la disparition en attendant que les autres suivent…Cet état de choses entraîne un affaiblissement  néfaste des ressources financières ». Cependant,  « il est certain que bien des coteaux, bien des landes aussi peuvent et doivent être reboisées » (10)
Durant l’été 1963, une entreprise de travaux publics de Gaillac construisit les logements des harkis – pour la somme de 223 249 francs – sous forme de deux barres reposant sur une plateforme bétonnée. L’ensemble de cette construction comprenait vingt-quatre logements proprement dits (11)auxquels il faut ajouter deux logements servant de magasin, une école (avec deux salles de classe) et deux logements des maîtres.

Chaque logement avait généralement trois ou quatre pièces, c’est-à-dire deux petites chambres, une salle de séjour-cuisine et une salle d’eau avec des waters ; chaque maison, pourvue de l’eau et de l’électricité – soit la somme de 14 376 francs – , possédait un poêle à bois fourni par l’O.N.F. ; les hommes du camp faisaient leur propre bois de chauffage pendant près d’un mois (12)

 

A la demande de certaines personnes, la liste est supprimée.

Le camp des harkis du hameau des Escudiès à Arfons (Tarn). La situation des familles

 

Les harkis arrivèrent au camp des Escudiès le 8 janvier 1964, accueillis sur les lieux par des équipes du Secours Catholique, du Secours Protestant et de la Croix-Rouge ; il y avait 24 familles composées de 48 adultes et de 53 enfants, soit 101 personnes. Tout de suite, chaque famille complètement démunie, reçut un certain nombre d’objets usuels, absolument indispensables à la vie quotidienne (13) .

Dès le début, une monitrice familiale – Mora Dolorès – fut au service du camp, essentiellement auprès des femmes, son action était principalement socio-éducative. Nous avons retenu un certain nombre de directives précises mentionnées dans un document manuscrit déposé à la mairie.
La formation familiale et sociale des femmes devait être une des premières préoccupations de la monitrice : des cours de français (« ne jamais parler arabe »), apprendre à connaître la monnaie et le calcul élémentaire pour faire des achats et équilibrer le budget des familles ; « avoir des contacts fréquents avec les femmes » pour les aider « à établir les papiers et veiller à les faire faire à temps ». « Les femmes doivent percevoir elles-mêmes les Allocations Familiales ». La monitrice était appelée à faire un « travail d’infirmière » en organisant un dispensaire : savoir donner les premiers soins, faire des pansements et des piqûres, « surveiller que les médicaments sont employés, avertir éventuellement une sage-femme ou un docteur et s’occuper des nouveau-nés (biberons, bains, couches, habits, hygiène du sommeil). »

La monitrice stimulait par des concours le jardinage en faisant cultiver un petit jardin et en faisant mettre des fleurs devant les maisons. Elle devait encourager si possible la construction d’un poulailler en faisant don des premières poules à titre de récompense. Enfin, elle devait veiller à la fréquentation scolaire (aider les enfants, le soir avec l’instituteur) et à l’organisation des loisirs en essayant de trouver des animateurs, en préparant des veillées et en développant le goût du sport, voire du bricolage (14).  Essayons d’analyser les effectifs du camp et la composition des familles ; 119 personnes, le 4 septembre 1964 ; 120 personnes, le 10 août 1965 ; 97 personnes, le 28 novembre 1966 et 128 personnes (environ 5 personnes par maison), le 6 janvier 1968.

Nous avons généralement 24 familles (16 seulement en novembre 1966) dont 4 ou 5 sans enfants et 1 ou 2 célibataires ; la moyenne d’âge des hommes est d’environ 36 ans et celle des femmes d’environ 30 ans  (15).
Le nombre d’enfants par famille est en moyenne de 3 ; en août 1965, nous avons comptabilisé 49 adultes et 71 enfants : parmi ces derniers, 38 enfants ont moins de 5 ans, 29 enfants de 5 à 14 ans et 4 enfants de 14 ans et plus  (16) .

L’ensemble des hommes était organisé en deux équipes d’ouvriers forestiers – l’une à Arfons, l’autre à Massaguel – pour aller travailler dans les forêts communales d’Arfons et de Labruguière. De la fin du mois d’octobre à la fin du mois d’avril avaient lieu les plantations de résineux mais aussi de hêtres (des Vosges). Après deux ou trois coups de pioche, on mettait le plant en terre, soit environ 700 plants par jour et par ouvrier. En une année, on plantait environ 250 000 sapins et 450 000 hêtres ; c’est ainsi que des milliers d’hectares furent reboisés. Le reste de l’année, les ouvriers forestiers entretenaient les plantations en débroussaillant les jeunes plants (pendant 4 ou 5 ans), d’abord, à la main avec une serpette, puis avec une machine à débroussailler.

« La journée de travail était de 8 heures : départ à 7 heures dans des camions, assis sur des bancs ; à midi, arrêt d’une heure pour prendre le repas sur place et retour à 17h. Dans le travail, il ne fallait pas avoir peur d’eux ni les malmener, mais être sévère et surtout juste. L’entente était bonne en général, malgré l’existence de petits clans. Les Kabyles, c’est-à-dire des Berbères, étaient « les plus gentils et les meilleurs au travail » ; certains de leurs anciens patrons «pieds-noirs d’Algérie venaient parfois les rechercher pour les employer à nouveau en France  (17). »

Le ravitaillement des familles se faisait aux commerces du village d’Arfons. Le boulanger leur livrait tous les jours de 40 à 50 flûtes et autant de baguettes ; le pain devait être à peine cuit et très blanc ; il était pris, soit par les femmes exclusivement, soit par les hommes uniquement, mais jamais   ensemble.

Les mères achetaient des friandises pour les enfants, mais peu de gâteaux ; en revanche, elles faisaient lors des jours de fête de multiples gâteaux qui étaient cuits au four de la boulangerie, ainsi que des cacahuètes à griller. Elles envoyaient leurs couscous à quelques familles de notables locaux (maire, secrétaire de mairie) ; en retour, celles-ci faisaient des beignets ou bien achetaient des gourmandises pour leurs enfants (18).

Les hameaux forestiers avaient été prévus pour une phase d’adaptation. Les familles devaient y demeurer d’une à trois années (ce qui fut le cas aux Escudiès) et puis partir s’insérer dans la population.
Un des enfants de ces familles de harkis (environ 9 ans) ramassait périodiquement dans les bois des champignons, des pissenlits, des violettes, des jonquilles ou des châtaignes qu’il vendait le samedi au marché de Revel ; plus tard, après des études de médecine, il devint docteur à Bordeaux  (19) .

La famille de Mohamed Arif, né en 1925 à Aumale (Alger), harki en 1961-1962, séjourna à Arfons du 8 janvier 1964 au 9 février 1966, avant d’aller à Castres ; son fils Kader Arif, né à Alger en 1959, est actuellement Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants.

Pendant sept ans et demi, de nombreuses familles de harkis se sont succédé régulièrement au camp des Escudiès ; après un séjour plus ou moins long, elles se dirigeaient vers les régions suivantes par ordre décroissant : le département du Tarn (Castres en particulier), les départements de la Dordogne (Lalinde) et du Lot-et-Garonne, le département du Nord (Roubaix), le Nord-Est de la France (Merlebach et Mulhouse) et le département de la Haute-Garonne.

En juillet 1971, le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Population annonçait la fermeture du camp  dans le cadre d’un plan de résorption adopté en 1966. Cette fermeture, prévue pour 1970, a toutefois pu être retardée d’un an, mais ne saurait maintenant être différée à nouveau. Le Ministère insistait sur le fait que « les nouvelles affectations procureraient sans nul doute aux familles touchées par cette mesure des avantages d’un séjour dans des régions plus chaudes et ensoleillées et dans lesquelles un travail régulier et permanent leur serait assuré sans être soumis aux aléas des intempéries » (20)  .

Effectivement, les dernières familles de harkis installées au hameau forestier des Escudiès furent mutées à Zonza en Corse. Toutefois, les Eaux et Forêts conservèrent pour des travaux forestiers 5 ou 6 familles à Arfons et dans la région (Verdalle, Massaguel). Le camp a été complètement évacué le 17 septembre 1971 et définitivement fermé le 5 octobre 1971  (21)  .

Enfin, en 1972, le hameau forestier des Escudies était vendu pour la somme de 45 000 francs par l’Etat à la commune «compte-tenu de la vocation touristique et climatique d’Arfons : il serait notamment possible d’aménager cet ensemble de logements en gîtes ruraux familiaux » (22)    .

 

 

 

 

 

NOTES

1-. PERVILLE Guy, La tragédie des harkis : qui est responsable ? Dans les Collections de l’Histoire n°15, mars 2002, La guerre d’Algérie  p.92

2-.  Malheureusement, 10 dossiers ne comportent que le nom et le prénom de l’intéressé.

3-.  Parmi les plus anciens figurent 2 brigadiers, 1 sergent (en Indochine de 1953 à 1955) et 1 militaire retraité.

4-.  Les SAS créées le 26 septembre 1955 avaient de multiples tâches : état-civil, assistance médicale, alphabétisation, ravitaillement des populations, construction de villages …. Chaque chef de SAS disposait d’un maghzen, force supplétive4- locale, limité réglementairement à 25 hommes qu’il avait la charge de recruter et d’entraîner.

5-. MOHAND HAMOUMOU ? Et ils sont devenus harkis, Paris, Fayard, 1993 p. 235

6-. Archives municipales d’Arfons, dossier harkis, lettre du 30 novembre 1964 du capitaine Roger Escher Duval, ATG de Castres en novembre 1966 ; toute sa famille était à Arfons-les-Escudiès.

7-. Sur certains dossiers sont indiquées les décorations éventuelles des intéressés : 5 croix de la valeur militaire, 4 citations à l’ordre du Régiment, 2 croix de guerre et 2 médailles militaires

8-. MOHAND HAMOUMOU :  Et ils sont devenus harkis op. cit. p. 286.

9-. Archives municipales d’Arfons, dossiers harkis, lettres du 1er août 1963, du 27 septembre 1963

10-.  Idem, délibération municipale, pp. 240-241

11-.  Idem, dossier harkis du 6 janvier 1968. Nombre de pièces par logement : 2 logements à 2 pièces ; 16 logements à 3 pièces et 6 logements à 4 pièces ;

12-. Archives municipales d’Arfons, dossier harkis lettres du 22 et 24 novembre 1963 ; lettres du 2 août 1963 et du 3 juin 1965 – Témoignage oral de Mr. Claude Ogé.

13-. Archives municipales d’Arfons, dossier harkis, « inventaire des objets fournis aux harkis par logement ». Voici le décompte : 1 cuisinière mixte, 1 armoire cuisine, 1 réchaud butane à 1 feu, 1 série de 5 casseroles, 1 couvercle universel, 1 couscoussier complet, 1 cafetière, 1 gamelle, 1 gourde, 1 quart, 1 saladier Pyrex, 1 écumoire, 1 louche, 5 cuillères à soupe, 5 cuillères à café, 5 couteaux, 5 fourchettes, 1 lessiveuse, 1 poubelle, 1 bassine, 1 hachette avec manche, 1 scie à bois, 1 serpette, 1 râteau avec manche, 1 armoire penderie, 5 chaises, 1 lit pliant et 2 lits en 90, 1 traversin en 125 et 2 traversins en 90, 3 couvertures laine et 3 couvertures mixtes, 1 table en formica, 1 meuble à gaz, 1 bouteille Raffigaz et 1 détenteur, 1 faitout, 1 poêle à frire, 1 série de 6 boites à épices, 2 pots à eau, 1 passoire, 1 moulin à café, 1 moulin à poivre, 1 salière, 10 assiettes plates, 5 assiettes creuses, 5 bols, 5 verres, 1 seau, 1 seau hygiénique, 1 balai emmanché, 1 pelle à charbon, 1 trépied à lessiveuse, 1 paquet de pinces à linge, 1 corde à linge (20m), 5 ampoules électriques, 3 abat-jour, 10 serviettes de tables, 10 torchons, 1matelas en 125 et 2 matelas en 90, 4 draps et 2 duvets.

14- Archives municipales d’Arfons, dossier harkis, « Rôle et attributions de la Monitrice au camp des harkis ».  De son côté, la monitrice avait reçu de nombreuses recommandations : connaître les principes et gagner la confiance des familles. « Ne pas favoriser certaines familles plus que d’autres » Se rendre compte des déficiences principales de la vie quotidienne et vérifier si les conseils sont compris. « Agir avec bon sens et avec dévouement » Etre disponible à tous moments, ne pas se laisser dépasser, prendre des heures de repos, « Ne pas oublier que la tenue et une intégrité morale absolue sont à la base d’une action valable ».

15-. L’homme le plus âgé a 56 ans, le plus jeune 19 ans ; la femme la plus âgée a 46 ans, et la plus jeune 22 ans.

16-. Archives municipales d’Arfons, dossier harkis : état nominatif des familles des 12 janvier et 15 février 1964, des 10 août 1965, 28 novembre 1966 et 6 janvier 1968. Les familles demeuraient au camp d’une à trois années en moyenne. L’école du camp avait entre 55 et.60 élèves (à la même époque une cinquantaine d’élèves à l’école communale d’Arfons). Nous remercions chaleureusement Monsieur Couzinié, Maire d’Arfons, pour nous avoir donné l’autorisation de consulter tous ces précieux documents.

17-. Témoignage oral de M. Mario Savoldelli, d’abord agriculteur au domaine de La Prune, appartenant à un docteur de Toulouse, où il faisait l’élevage de vaches (environ 40) et de moutons (500), puis chauffeur à l’Office National des Forêts.

18-. Témoignages oraux de Madame Yves Vialade et de Madame Georgette Couzinié

19-. Témoignage oral de Madame Yves Vialade

20-. Archives municipale d’Arfons, dossier Harkis, lettre du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Population du 21 juillet 1971.

21-. Idem, dossier Harkis,  lettre du 17 septembre 1971.

22-.  Archives municipales d’Arfons, délibérations des 28 octobre 1971, p.32 et 20 février 1972  p.38.