Collection LAURAGAIS-PATRIMOINE

Editée par la Société d’Histoire de Revel Saint-Ferréol

 

Ouvrages en vente à la Société d’Histoire de Revel Saint-Ferréol

Chez Mr. Jean-Charles Pétronio
Société d’Histoire de Revel Saint-Ferréol
10, rue Flandres-Dunkerque 1940
31250 REVEL

Tél.: 05 61 83 53 43

Mail : patrimoine31@free.fr

 

En vente à la Librairie du Beffroi - Revel 31250

aux offices du Tourisme de REVEL, SAINT-FELIX et SOREZE

 

 

MONTGEY

Histoire de Montgey

LE TEMPS DES ROQUEFORT

 des origines à la fin du XVème siècle

 

Par Pierre Bouyssou

2008

Prix de vente : 16 euros

147 pages – abondante iconographie – photos couleur, textes ...

BOUYSSOU Pierre :

« Histoire de Montgey- Tome 1

-              le temps des Roquefort (des origines à la fin du XVème  siècle

Préface  de  Michel   ROQUEBERT.

Collection Lauragais-Patrimoine, Revel, Société d'Histoire de Revel-Saint-Ferréol, 2008, 147 p., format A4, nombreux documents photographies couleurs et noirs et blancs, croquis et plans, couvertures illustrées. Nul n'était plus qualifié que l'auteur propriétaire résidant au château de Montgey pour donner cette monographie. Il le fait en historien passionné, mais après avoir médité longuement le moindre aspect tant dans l'étude des origines, qui plonge des racines dans la gaule romaine, l'époque barbare et le haut Moyen âge, que dans l'histoire médiévale avec la famille des Roquefort, la bataille de Montgey, l'empreinte des cathares et leur importance sociale. Les débuts de la guerre de Cent-ans sont évoqués et laissent espérer un autre livre sur Montgey après le XVème siècle 

Le sommaire :

Ie partie :  Les origines

 

Chapitre I : L’origine du nom de Montgey

Chapitre II : Les premiers temps

Chapitre III : Au temps des invasions

 

IIe partie :  De Roquefort à Montgey : Xe - XIIIe siècles

 

Prologue : Sources et méthodes

Chapitre I : Au commencement était Roquefort

Chapitre II : Avant Jourdain III : une ascendance compliquée

Chapitre III : Le combat de Montgey

Chapitre IV : Jourdain III de Roquefort et sa famille

Chapitre V : Les Corneille et autres cousins de Jourdain III 

Chapitre VI : De Roquefort à Montgey : Hérésie et Inquisition

 

IIIe partie :  La fin des Roquefort : XIVe - XVe siècles

 

Chapitre I : Un autre évêque de Carcassonne

Chapitre II : Les Roquefort de Cuq : une branche à éclipses

Chapitre III : Les Roquefort avant la guerre de Cent Ans

Chapitre IV : Et vint la guerre de Cent Ans

Chapitre V :  Les Roquefort s’effacent

 

LES ARTICLES LIES SUR LE SITE

 

MARIE-AGNES

Eglises et Chapelles de la Haute Garonne

Le Canton de Revel

Par Marie-Agnès Winter

 

Nouvelle édition augmentée de divers textes et enrichie d'illustrations photographiques de Jean-Paul Calvet. Collection Lauragais-Patrimoine, Revel, Société d'Histoire de Revel-Saint-Ferréol, 2009, 127 p., format A4, nombreux documents photographiques couleurs, noirs et blancs, croquis, plans, couvertures illustrées

Aux ferventes recherches religieuses de la précédente édition, aujourd'hui épuisée, cette réédition ajoute des photographies récentes sur un patrimoine souvent en voie de disparition ou même disparu. Les recherches sur nombre de monuments oubliés jettent un jour nouveau sur ce patrimoine qui n'est tout simplement qu'historique (par exemple la chapelle des Vaudreuil à l'église Saint-Martin de Vaudreuille, le chemin de croix  de Georges Artemoff à l'église de Revel, ou parfois permettent une véritable résurrection pour les fresques nouvelles de St-Germier de la Pastourie

 

Ainsi, la nostalgie n'est plus de mise, faisant la place aux joies de la découverte des beaux-arts. Un utile glossaire facilite cette découverte

 

 

Prix 15 euros

 

SOMMAIRE

 

Préface

Remerciements

Carte des communes du canton de Revel

Abréviations et ouvrages de référence

Introduction 

1. Bélesta : Saint-Jean-Baptiste

 

2. Falga : Saint-Martin

 

3. Juzes : Saint-Léger

 

4. Maurens : Notre-Dame-de-l'Assomption

 

5. Montégut-Lauragais : Saint-Martin

 

6. Mourvilles-Hautes

 

6.1. Sainte-Marie-Madeleine

6.2. Édifice disparu : Rieumajou

 

7. Nogaret : Saint-Étienne

 

8. Revel

 

8.1. Notre-Dame-des-Grâces

8.2. Édifices secondaires

8.2.1. Chapelle de l'abbé Berdoulat à Revel

8.2.4. Chapelle de l'hôpital de Revel

8.2.2. Couffinal : Saint-André

8.2.3. Dreuilhe : Saint-Sernin

8.2.5. Saint-Ferréol

8.2.6. Vauré : Saint-Saturnin

8.3. Édifices disparus

8.3.1. Chapelle des Doctrinaires

8.3.2. Les Jacobins

8.3.3. Notre-Dame-del-Frayssé

8.3.4. Saint-Antoine-du-T

8.3.5. Saint-Pierre de Calvayrac

8.3.6. Chapelle Saint-Roch

9. Roumens : Saint-Jean-Baptiste

 

10. Saint-Félix-Lauragais

 

10.1. La collégiale Saint-Félix

10.2. Édifices secondaires …

10.2.1. Cadenac : Notre-Dame-de-l'Assomption

10.2.2. Graissens : Saint-Pierre

10.2.3.  La Jalabertie: Assomption de la Vierge

10.2.4. La Pastourie : Saint-Germier

10.2.5. Saint-Roch

10.3. Édifices disparus

10.3.1. Choples : Saint-Étienne

10.3.2. Les Pénitents noirs

10.3.3. Roubignol : Saint-André

10.3.4. Saint-Crapazy

10.3.5. Saint-Prim

 

11 Saint-Julia-de-Gras-Capou

 

11.1. Saint-Julien & Sainte-Agathe

11.2. Édifices disparus

11.2.1. Les Pénitents bleus

11.2.2. Saint-Roch

 

12. Vaudreuille

 

12.1. Saint-Jean-Baptiste

12.2. Édifices ruinés ou disparus

 12.2.1. Saint-Martin

12.2.2. Sainte-Catherine

 

13. le Vaux

 

13.1.Saint-Blaise

13.2. Édifices disparus

13.2.1. Saint-Pierre d'Aygats

13.2.2. Glatens

13.2.3. Saint-Sauveur

 

Liste des archevêques de Toulouse

Population du canton de Revel

Découpage diocésain du canton de Revel

État de rapprochement canton / diocèse

Glossaire

 

LES ARTICLES LIES SUR LE SITE

 

SAINT-JULIA

Regards sur

Saint-Julia de Gras Capou

 

CLEMENT Daniel (et les élèves de l'école de Saint-Julia) - BATIGNES René - MALARY Sylvie -WINTER Marie-Agnès. : « Regards sur Saint-Julia de Gras Capou » Collection Lauragais-Patrimoine, Revel, Société d'Histoire de Revel-Saint-Ferréol, 2009, 67 p., format A4, nombreux documents photographiques couleurs, noirs et blancs, croquis, plans, couvertures illustrées. Etude due à un P.A.E. (Projet d'Action Educative) dans le cadre de l'Education Nationale, qui après une présentation des aspects les plus variés du village, historiques et géographiques, détaille les aspects du patrimoine architectural, dont beaucoup peu connus (les silos, les stèles discoîdales, les peintures sur papier de certaines maisons). La réédition de la monographie de l'instituteur Benjamin Ricalens est la bienvenue, ainsi que celles de Sylvie Malary, Marie-Agnès Winter. L'histoire des cloches par René Batignes nous plonge dans une histoire anecdotique qui rejoint la grande histoire.

 

Première partie 

DOSSIER PRESENTE PAR DANIEL CLEMENT ET SES ELEVES

                         

SAINT-JULIA de GRAS-CAPOU  ou les élèves de l’école de Saint-Julia se  sont intéressés à leur village

1 -  Présentation de Saint-Julia

Les sceaux de la ville

Cloches et clochers

L’église

Les plaques boucles

Agriculture – les foires

Les exploitations agricoles – comparaisons

Population

Les métiers

Le rapport des élèves

 

2 - Le patrimoine architectural du village

Métamorphose d’un village

Clin d’œil sur l’architecture du village

Les portes – la porte d’Auta

La porte de Sers

Les cartes postales

Les moulins

Le « pavillon des Roses »

Les silos

Les stèles discoïdales

Des puits et des caves

3 -  La monographie de l’instituteur B. Ricalens

 Deuxième partie

SAINT-JULIA DE GRAS-CAPOU – Sylvie MALARY

Troisième partie

LA VÉRITABLE HISTOIRE DES CLOCHES par RENE BATIGNES ..

Quatrième partie

 SAINT-JULIA DE GRAS-CAPOU par Marie-Agnès WINTER

 

LES ARTICLES LIES SUR LE SITE

Paleville

De la PrEhistoire A l’aube du XXI° siècle

 

Par Maurice de Poitevin

2009

Prix de vente : 15 euros

133 pages – abondante iconographie – photos couleur, textes ...

 

POITEVIN Maurice de: « PALEVILLE, de la préhistoire à l'aube du XXIeme siècle ». Collection Lauragais-Patrimoine Revel, Société d'Histoire de Revel-Saint-Ferréol, 2009, 135 p., format A4, nombreux documents photographies couleurs et noir et blancs, croquis et plans, couvertures illustrées. Etude très détaillée d'un village de la plaine de Revel. L'étude des modes de faire-valoir a été privilégiée et est menée de façon pertinente avec des notations souvent presque personnelles. L'administration communale et les impositions font l'objet de soins particuliers. Les familles nobles sont surtout consacrées aux de Gouttes, de Las Touzeilles, au détriment de la propre famille de l'auteur et des Terson, Noireterre et autres. L'évolution démographique n'est pas oubliée et prend place avec succès dans les remarquables monographies locales de Puylaurens, Soual, etc.

 

Le sommaire :

 

Remerciements de. Maurice de POITEVIN

Avant propos du maire de PALEVILLE

Préface de Jean Paul CALVET

Sommaire

Introduction

 

CHAPITRE I – DE LA PRÉHISTOIRE AUX GALLO-ROMAINS  par J. P. Calvet

La colonisation de la Plaine.

La civilisation Acheuléenne.

L’homme de Neandertal.

L’Homo sapiens.

La révolution néolithique.

Les voies économiques.

Les Gaulois s’installent à Paleville.

La période Gallo-romaine.

 

CHAPITRE II – LA CHARTE DE FONDATION DE PALEVILLE par M. de Poitevin

Le document

CHAPITRE III – LA POPULATION

Les recensements.

Une natalité en baisse.

Une nuptialité en recul.

Une mortalité constante.

 

CHAPITRE IV – LE MONDE PAYSAN : TRADITION ET PROGRÈS

1 - Les bâtiments.

Les propriétés et les modes de faire-valoir.

Les techniques et les pratiques agricoles.

 

2 - La terre et les ressources. 

Les céréales.

Les plantes sarclées.

Les plantes textiles et la sériciculture.

Les prairies et l’élevage.

La vigne.

Les bois.

 

CHAPITRE V – LES ACTIVITÉS ARTISANALES

CHAPITRE VI – LES VOIES DE COMMUNICATIONS

Les chemins vicinaux. 

Le chemin de fer de Castelnaudary à Castres.

La Poste.

               

CHAPITRE VII – LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ ET L’IGNORANCE            

L’assistance.

L’instruction

Plan de l’école

 

 

PALEVILLE

 

CHAPITRE VIII – L’ADMINISTRATION MUNICIPALE ET LES FINANCES

A – La Communauté de Paleville sous l’Ancien Régime (1682-1787).

Les assemblées du Consulat.

Les Consuls.

L’organisation financière.

 

B – La Municipalité aux XIXème et XXème siècles.

La vie municipale.

La vie politique.

Les contributions et les finances municipales.

 

CHAPITRE IX – LA VIE RELIGIEUSE

Document : les curés de Paleville

CHAPITRE X –  L'ARMORIAL DE PALEVILLE par B. Velay 

ANNEXES 

Les principaux aléas climatiques de Paleville.

L’état civil de Paleville (1703-1907).

État des Consuls (1674-1733).

Tableau des impositions dans le consulat de Paleville et tableau comparatif du taux de rétribution du collecteur. 

Inventaire des biens de la fabrique de l’église de Paleville en 1906.

Le château de Las Touzeilles et plan cadastral

L'évolution du matériel agricole par E. Grandchamps

 

CONCLUSION GÉNÉRALE

INDEX

Des noms de lieux

Des noms de personnes

Thématique

 

SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE

 

LES ARTICLES LIES SUR LE SITE

 

 

ST-JAMMES

La chapelle préromane de Saint-Jammes de Bezaucelle

 

CALVET Jean Paul et FEDRY Anne : « La chapelle préromane de Saint-Jammes de Bezaucelle (commune de Sorèze – Tarn) ».

50 pages, format A4, très abondante illustration photographique en noir et blanc et couleurs, nombreux plans. Revel, Société d’Histoire de Revel Saint-Ferréol, collection LAURAGAIS PATRIMOINE, 2010.

 

Les auteurs, qui ont été à l’origine du regain d’intérêt pour cette chapelle de haute montagne, perdue au milieu de la forêt, nous livrent tous les documents que l’on a pu récolter depuis 1940 environ.

Les archéologues de métier n’ont pas encore travaillé beaucoup sur ces ensembles architecturaux, à chevets rectilignes et bords arrondis, qualifiés dans le vague «préroman » ou quelquefois « wisigothique » ou carolingien ». Beaucoup reste à découvrir (voir notamment dans l’ouvrage la note encadrée page 13).

Le travail, fait par nos deux amis, est donc d’intérêt double :

1 – la préservation d’un site historique riche par son ancienneté - préservation du monument en lui-même et de tout ce qui l’entoure

2 – d’un essai de cadrage historique avec le toponyme Bezaucelle et surtout avec les sites archéologiques voisins de Berniquaut, la tour de Roquefort et l’abbaye de Sorèze.

L’importance du travail photographique, tout à fait inédit, donne à cette publication une richesse totale, et masque la déception des chercheurs qui ont retrouvé d’émouvants restes au Musée Toulouse-Lautrec, de modeste intérêt archéologique peut-être.

Une publication d’un très grand apport historique, véritable corpus de tout ce qui a pu être trouvé sur le sujet ; cela permettra d’autres recherches dans l’avenir, sans doute...

 

Dernière interrogation : Est-on sûr de l’amalgame trop facile de Saint-Jammes en Saint-Jacques ? Un vrai Saint-Jammes aurait-il existé ?

 

 

SOMMAIRE

PREFACE 

 

Carte des possessions identifiées de l’Abbaye de Sorèze en 1255

 

SITUATION GEOGRAPHIQUE

 

PREMIERS TRAVAUX DE DEGAGEMENT

 

LA DYNAMIQUE DE PROTECTION ET DE VALORISATION

 

Action de protection menée de 2005 à 2008

 

ANALYSE ARCHITECTURALE

 

La chapelle

 

S’agit-il d’une chapelle préromane ? 

 

Le « Fagus Sylvatica »

TOPONYMIE

 

La chapelle de Saint-Jammes et les chemins de Saint-Jacques de Compostelle

 

Montcapel : la montagne de la chapelle

 

Le patronyme « Bezaucelle »

 

HISTORIQUE DE LA CHAPELLE DE SAINT-JAMMES

 

Y-A-T-IL EU DES LIENS ENTRE LE SITE DE SAINT-JAMMES

 ET LE « CASTRUM DE ROQUEFORT » ?

 

RITES ET LEGENDES

 

CONCLUSION

 

REMERCIEMENTS

 

LES DOCUMENTS

Plan de 1595 (A .C. Sorèze)

Plan des bois…(1668 – HDHG)

Carte des rigoles alimentant le Canal du Midi (fin XVIIème s.)  et carte du diocèse de Lavaur...

Détails du compoix de 1747

Plan Catala (1747)  Carte « Dillon » 1771 et carte de Cassini (1750 – 1815)

Annales de statistique de Ballois (An XI – 1803)

Plan et figure géométrique des bois de Montcapel (1827)

Cadastre 1833

 

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 

ANNEXES

1/ Sur le patronyme  de « Bezaucelle » 

 

2/ Inventaire du mobilier déposé au Musée Toulouse-Lautrec à Albi.

    Dépôt archéologique Jean Lautier – Jean Claude Balayé

 

3/ Plans du site

4/ Photos de l’évolution des travaux

5/ Relevé ortho-photo avant travaux (2005)

 

6/ Fouilles de la Société de Recherches Spéléo-Archéologiques de Sorèze.

   Année 1952 - Fonds photographique de 1972 (photos aériennes) .

 

LES ARTICLES LIES SUR LE SITE


 

 

AUGUSTE de PALEVILLE.

 Un artiste sorèzien

 

DENIS  Anne-Marie avec la participation de Martine Cuttier, Bruno Devillers et Michel Go : « AUGUSTE de PALEVILLE. Un artiste sorèzien ... et la collection Michel Go ».

98 pages, format A4, broché, couverture illustrée, nombreuses reproductions photographiques le plus souvent en couleur. Revel, Société d’Histoire de Revel Saint-Ferréol, collection LAURAGAIS PATRIMOINE, 2010.

Dans cette collection destinée à publier les documents historiques du Lauragais, cet ouvrage est centré sur la figure pittoresque d’un artiste qui a habité  surtout Sorèze, la famille Terson venant de Paleville.

Anne-Marie Denis, fournit des renseignements d’archives sur la vie de cet artiste peintre qui fut aussi dessinateur de qualité, auteur écrivain et photographe.

Ses recherches minutieuses ont levé des incertitudes sur des aspects peu connus de son activité. Si le peintre photographe avait autrefois intrigué notre ami Yves Blaquière, qui lui avait consacré une exposition à la Maison du Parc, dans une petite salle du fond du rez-de-chaussée, en juillet 1993, il restait quelques zones d’ombre qu’Anne-Marie Denis s’est efforcée d’éclairer.

C’est ainsi qu’elle lève le voile sur des activités, peu connues, d’Auguste de Paleville.

 

Il a été journaliste, sans que l’on puisse savoir avec exactitude qu’elles étaient ses convictions intimes politiques. Et enfin elle a découvert un document d’état-civil sur son décès à Toulouse le 21 mars 1898, boulevard de la Gare.

Jean Paul Calvet a tenu à publier, le compte rendu de l’exposition de 1993, retrouvé dans nos archives.

 

Ce compte rendu (il s’agit de notes prises à la volée en style direct sous la dictée de Yves Blaquière), donne une idée des recherches faites par ce dernier, sur un homme qui le fascinait, dont il s’entretenait comme d’un vivant, et dont il détenait, comme un véritable trésor, les plaques photographiques, provenant du grenier de la maison de la rue de la République, certaines étant publiées dans cette revue.

 

Martine Cuttier s’efforce de le replacer dans le cadre social et politique dans lequel il a évolué.

Bruno Devillers reproduit les notes d’Yves Blaquière pour l’exposition Auguste de Paleville à Gourjade, à Castres en fin novembre 1991.

En liaison avec les préoccupations photographiques d’Auguste de Paleville, Michel Go donne l’essentiel des plaques retrouvées dans la maison familiale Cammas à Sorèze.

Ces photographies, dont beaucoup sont contemporaines d’ Auguste de Paleville, nous font revivre dans le milieu social sorèzien qu’il a pu connaître et sont surtout un complément presque

vivant de l’étude entreprise (les jeux, les mariages, les promenades pittoresques à Sorèze).

Au total une étude riche de documents divers (dont certains retrouvés presque par miracle au milieu de plaques de verre piétinées), qui nous fait revivre dans un Lauragais attachant, sur les pas d’un artiste peintre local méconnu, de facture classique.

 

Préface

 

Auguste Terson de PalLeville par Anne-Marie Denis…………………..  

Sa famille

Les Terson

Les Terson à Palleville

Les Terson de Paleville à Sorèze

La famille d’Auguste

Ses grands-parents paternels

Ses parents

L’Ecole de Sorèze

La vie politique à Sorèze

Le journaliste

Républicain, antibonapartiste ?

LES PROTESTANTS A SOREZE

LE JUGE DE PAIX

Son installation à Sorèze

L’artiste peintre et photographe

 

 

TERSON DE PALLEVILLE

 

 

LES DOCUMENTS

LOUIS AUGUSTE TERSON DE PALEVILLE par Martine Cuttier

L’homme

Le photographe

Bibliographie

 

ANNEXE 1 - Exposition sur Auguste de Paleville à Sorèze–

juillet 1993 d’après Yves Blaquière, notes prises par Claude Pouzol

ANNEXE 2 – NOTE SUR LA SERIE DE TIRAGES ARGENTIQUES de

quelques plaques photographiques d’Auguste Terson de Paleville exposées au musée de Sorèze par Bruno Devillers …………

ANNEXE 3 – SUR LES TRACES D’AUGUSTE DE PALEVILLE

D’APRES LES TEXTES D’YVES BLAQUIERE

(exposition de Gourjade à Castres – 1991)

LES LITHOGRAPHIES

LA COLLECTION MICHEL GÔ

LES ARTICLES LIES SUR LE SITE

 

MASSIP

 

SOMMAIRE

 

  

PREFACE ………………………………….......................

SOMMAIRE (abréviations)…………………..................

NOTE DE L’AUTEUR ....................................................

AVANT PROPOS ..........................................................

INTRODUCTION - CONTEXTE PEDAGOGIQUE.…....

CADRE HISTORIQUE ……………………………...........

 

PREMIERE PARTIE : MONOGRAPHIES ...........

 

ARFONS ……………………………………………………. ...

SAINT-JEAN D'ARFONS…………………………......…………

NOTRE-DAME DES ESCUDIES………………….......………

DOURGNE ……………………………….......……………….

SAINT- PIERRE ………………………………......………………

SAINT- ANTOINE ………………………………........……………

SAINT-CHIPOLI ………………………………............…………

SAINT-ESTEPHE……………………………….....…………….

SAINT-FERREOL …………………………………......…………

LA MONTAGNARIE ……………………………….......…………

PARISOT ……………………………………………......………..

…………………………………………......………..

 

DURFORT ……………………………………….......…………

SAINT-ETIENNE …………………………………......…………..

LAGARDIOLLE …………………………………….......………….

SAINT-MARTIN…………………………………….......………….

SAINT SERNIN DE LA GASCARIE ……………….........……..

EGLISE FABON ……………………………………….......………

 

SAINT-AMANCET ……………………………………....…..

SAINT-BARTHELEMY…………………………………….....…..

SAINTE-MADELAINE……………………………………....…….

 

SAINT-AVIT………………………………………............……

SAINT-VALENTIN………………………………….......…………

VILLENOUETTE ……………………………………........………..

 

SOREZE…………………………………………….........…….

SAINT-MARTIN………………………………………….........…

LA BOLBENE ……………………………………………….........

SAINT-ELUTHERE ……………………………………….........

SAINT-MICHEL………………………………………….........……

SAINT-JACQUES DE BESAUCELLES…………………...........

 

SOUAL …………………………………………………….........

SAINTE-SIGOLENE…………………………………………........

SAINT-PIERRE DE L'ESTAP……………………………….........

SAINT-SATURNIN D'ASSOUALET ……………………….......

 

VERDALLE ……………………………………………….........

SAINT-JEAN BAPTISTE…………………………………….........

CONTRAST …………………………………………………..........

 

DEUXIEME PARTIE SYNTHESE

 

1. L'ARCHITECTURE RELIGIEUSE DANS LE TARN

A. Eléments de comparaison

Saint-Martin de Sorèze. ……………………………….........…

La collégiale Saint-Salvi d'Albi.………………………….........

La cathédrale Saint-Alain de Lavaur. ………………………...

B. Une famille architecturale dans le Tarn……………...........…

 

2. APRES LE MOYEN-AGE

A. Les Temps modernes ………………………………………....

B. Le XIXème siècle ………………………………………..............

 

3. L'OCCUPATION DU SOL

A. La toponymie …………………………………………......……

B. Vocables et hagiotoponymes ………………………….........

C. Les données archéologiques …………………………..........

 

CONCLUSION ……………………………………….........…

 

BIBLIOGRAPHIE ……………

 

LES ARTICLES LIES SUR LE SITE

DEODAT DE SEVERAC

 

SOMMAIRE

 

Colloque DÉodat de SÉverac    

Calendrier des manifestations   

Le concert   

Liste des intervenants 

 

PREFACE  par Martine Cuttier 

MESSAGE de Roberto Benzi 

UN GRAND REGRET

 

DÉODAT DE SÉVERAC OU LA GÉNESE D’UN COMPOSITEUR

 

Les origines de DÉodat de SÉverac, un parcours complexe

 par Martine Cuttier

Origine sociale

Un citoyen engagé

Un fils de la noblesse

Le mariage de l’héritier 

Le mode de vie

Sources

Bibliographie ....

 

DÉodat de SÉverac, la formation initiale à l’École de SorÉze  

 Par Philippe DAZET-BRUN

 

I. De la troisième à la classe de philosophie

II. Portrait d’un élève 

III. Le membre du « portique »  

 

DÉODAT DE SÉVERAC – ANCIEN ELÉVE DE SOREZE

« Ce qu’il reçu. Ce qu’il laissa.  La vie musicale à l’Ecole fut-elle marquée par son passage ? »

Communication du Père André GOUZES  

 

Déodat de Séverac : un engagement occitan

Par Jean-Jacques Cubaynes Directeur du Festival Déodat de Séverac (novembre 2009)

 

Introduction : quel est le lien de Déodat de Séverac avec la culture occitane ?   

Héritier d’une race 

 

Héritier d’un modèle culturel   

             . En famille à la campagne

             . Le modèle gréco-latin   

             . Frédéric Mistral 

             . L’homme méditerranéen      

             . Militance et engagement – les milieux régionalistes 

             . Réflexion

             . Voilà l’ennemi est nommé, c’est Paris !  

             . Action

. La grande Occitanie transpyrénéenne du haut  moyen âge (Occitanie et Catalogne)

               devient territoire, cœur de l’œuvre. 

 

Séverac s’accomplit désormais pleinement en homme méditerranéen

              . Son don à la cause occitane – ses œuvres en langue d’Oc

              . Flors d’Occitània

              . Autres œuvres 

              . Œuvres en catalan

              . La valorisation de la culture traditionnelle  

              . Personnalité emblématique

              . La Ligue « Oc » : Séverac géniteur d’Oc et du mouvement occitaniste 

              . Délégué du Roussillon   

              . Legs et héritiers

              . Hommages

              . Les contemporains

              . Les héritiers

              . Actualité

   DÉODAT DE SÉVERAC ET LA POESIE. 

Par Jacques Arlet

 

1. Déodat de Séverac poète

2. Déodat met les poètes en musique

3. Déodat de Séverac et ses amis poètes. 

     L’entourage de Déodat de Séverac ......................................................

 

Les amitiÉs artistiques et mondaines de la pÉriode parisienne de DÉodat de SÉverac, A la lumiEre de quelques

lettres inÉdites . 

Par Catherine Buser Picard

 

 

I. Les amitiEs de la « Schola » 

                     . A/ Vincent d’Indy

                     . B/ Charles Bordes

                     . C/ Blanche Selva

                     . D/ Albert Roussel

                     . E/ Isaac Albéniz 

II. LES SALONS ET CERCLES ARTISTIQUES PARISIENS 

                     . A/ Maurice Ravel  ...............................

                     . B/ Ricardo Vines  

                     . C/ Cipa et Ida Godebski 

                     . D/ Louis Hasselmans   

 

III. LES  RELATIONS PROFESSIONNELLES  

RETOUR COMMUNE DE SAINT FELIX

DEODAT    

 

L’UNIVERS PICTURAL DE DÉODAT 

Par Jean-Bernard Cahours d’Aspry    

 

Un musicien paysagiste

La peinture et les peintres dans la vie de Déodat de Séverac

Déodat à la Libre Esthétique

Les Apaches 

La « Bande à Picasso » 

 

DÉODAT DE SÉVERAC, RICARDO VINES ET LEURS AMIS DE  FONTFROIDE

Par Jean-Bernard Cahours d’Aspry

Mistral, de Séverac à Fayet

Les séjours de Viñes et Séverac à Fontfroide 

 

L’OEuvre musicale de DÉodat de SÉverac 

 

ANALYSE DES OEUVRES POUR PIANO ET DES COMPOSITIONS INEDITES 

Par François Xavier Sinniger 

 

Introduction 

Prise de possession des lieux dans la plupart de ses pièces

L'idée de carte postale  

L’usage des modes

Mode de « la » 

Mode de « si »  

Mode de « do » 

Mode de « ré » 

Mode de « mi » 

Mode de « fa » 

Mode de « sol »

Ambiguïté entre les modes de « fa » et de « sol » 

Effets de cloches

 

Effets de boîte à musique    

Gamme par tons

Mode 2 à transposition limitée

L’influence espagnole 

Justification pour apporter quelques modifications aux œuvres de Séverac

 et même pour en terminer certaines afin de faire revivre la mémoire  du compositeur  

« Mélodie » ou « Méditation » pour violon et piano » 

« Coin de cimetière au printemps »  .............................

« Interpolation au « Christ de Llivia »

La Cargolade 

Notes

 

HEliogabale de DÉodat de SÉverac : une OEuvre atypique ?  

Par Ludovic Florin

 

1. De l’authentique Déodat 

2. Approfondir une démarche musicale

3. L’élaboration formelle

4. Conclusion

 

Du piano avant toute chose. Les mélodies de Déodat de Séverac.

Par Michel Lehmann 

 

LES ARTICLES LIES SUR LE SITE

 

- SOMMAIRE

- AVANT PROPOS

- LA  BASTIDE  EN  GÉNÉRAL

- Etymologie

- Bastide (ville)

- DEfinitions d’une Bastide

- LIEUX D'IMPLANTATION DE BASTIDES

 

- PHASES DE FONDATION DES BASTIDES

Préhistoire du mouvement (1144-1229)

Période Alphonsine (1249 – 1271)

De 1271 à 1290

De 1290 à 1350-1370

Situation au XIIème siècle

Situation géographique

Situation sociale

Situation politique

Situation religieuse

Paysage urbain

La propriété du sol

Une nouvelle vision du monde

ÉlÉments d'une bastide

La place

Rôle de la place

Place à couverts

Halles

Murailles

Maisons

Rues

Types de terrains

Ayrals

Jardins

Vignes

Arpents

Plan de bastide

Charte des coutumes

Évolution des bastides

Autres bastides

Charte de la fondation de la bastide de Revel

 

LES ARTICLES LIES SUR LE SITE

 

PAGES D’ACCUEILS

Page de présentation (p. 1)

Présentation  Lauragais Patrimoine et Société d’Histoire (p. 2) 

Présentation anciens combattants du Grand Lauragais, Albigeois (p. 3)

Remerciements (p. 4)

Sommaire (p. 5 et 6)

 

CHAPITRES

CHAPITRE I  - LA COLONISATION DE L’INDOCHINE  (p. 7 à 16)

1 – La conquête (p. 9)

2 – L’administration et la mise en valeur (1897-1940) (p.10)

  3 – Les débuts du nationalisme vietnamien (p. 14 à 16)

CHAPITRE II - LA NAISSANCE D’UNE GUERRE (p. 17 à 26)

1 – La Seconde Guerre mondiale : la rupture (p.17)

2 – L’année 1946 ou les occasions manquées (p. 21)

CHAPITRE III - DES ANCIENS COMBATTANTS DE LA GUERRE D’INDOCHINE PARLENT (p. 27 à 31)

CHAPITRE IV -  « VERS LA GRANDE AVENTURE » (p. 32 à 36)

CHAPITRE V - LES VILLES ET LE CONTRÔLE DES AXES DE COMMUNICATIONS (p. 37 à 48)

CHAPITRE VI  - LA MARINE, L’AVIATION ET LE SERVICE DE SANTÉ (p. 49 à 60)

CHAPITRE VII - LA GUERRE DES POSTES (p. 61 à 80)

CHAPITRE VIII - LE TOURNANT DU CONFLIT (1948-1950) ET L’ARRIVÉE DU GÉNÉRAL DE LATTRE (1951) (p. 81 à 88)

CHAPITRE IX - LA GUERRE DE MOUVEMENTS (1950-1954)  (p. 89 à 103)

CHAPITRE X  - DU DRAME DE DIEN BIEN PHU AUX CAMPS DE LA MORT (p. 104 à 121)

CHAPITRE XI - LES CAUSES DE LA DÉFAITE  (p. 122 à 127)

 

CONCLUSIONS p.128 à 132

 

ANNEXES p.133 à 156

ANNEXE 1 : Document fourni par Monsieur GASNES Guy à Montmorillon (86)  - Objectif : BA-XA (p. 135 à 138)

ANNEXE 2 : Document fourni par Monsieur GASNES Guy à Montmorillon (86) - Groupe de Chasse « Cigognes » (p. 139 à 141)

ANNEXE 3 : Document fourni par Monsieur GASNES Guy à Montmorillon (86) - Récit du sous-lieutenant  MEUNIER (p. 142 à 144)

ANNEXE 4 : deux poèmes REVERIE et NOSTALGIE de François NECAS, Ancien combattant d’Indochine (Mars 2011) (p. 145 à 146)

ANNEXE 5 : questionnaire sur des anciens de la GUERRE D'INDOCHINE (p. 147)

ANNEXE 6 : dossier du témoignage de Pierre CARRIERE (relevés brut et présentation par Edith GRANDCHAMPS) (p. 148 à 155)

ANNEXE 7 : le Mémorial de Fréjus (p. 156)

 

INDEX

INDEX 8 : chronologie (p. 158 à 159)

INDEX 9 : sources et orientations bibliographiques (p. 160 à 164)

INDEX 10 : des noms de personnes (p. 165)

INDEX 11 : des noms de lieux (p. 166)

INDEX 12 : thématique (p. 167 à 168)

INDOCHINE

 

 

 

POURQUOI CERTAINS OBJETS SONT-ILS  ÉTAMÉS ?   LE LAITON      

POURQUOI LE CUIVRE EST-IL MOINS PRÉSENT  DANS NOS MAISONS ?

L’ENTRETIEN DES OBJETS EN CUIVRE  

CONCLUSION

REMERCIEMENTS

Histoire de Durfort

 
  1. HISTOIRE DE DURFORT  LES HABITANTS DE DURFORT A TRAVERS LES SIÈCLES 
  2. ORGINE DU TRAVAIL DU CUIVRE 
  3. INDUSTRIE DU DRAP 
  4. INDUSTRIE DU CUIVRE   
  5. PUBLICITÉS AVANT 1940         

La Chaudronnerie

LE TRAVAIL AU MARTINET  

Plan du martinet de la Claverie     

Perspective d’un martinet      

- LA FONTE DU CUIVRE 

- LE FONCTIONNEMENT DU MARTINET (marteau-pilon)  

- L’ÉVOLUTION D’UNE PIÈCE AU MARTINET         

- LA FINITION DE LA PIÈCE À L’ATELIER           

Le récurage      

Le façonnage          

L’écrouissage et le bordage       

LE TRAVAIL À LA FEUILLE   

- La rétreinte        

- La brasure à la forge       

- La soudure     

- Le tour à repousser  

- Le ciselage     

- L’étamage      

 

En vente au Musée du Cuivre de Durfort (Tarn)

 

LES ARTICLES LIES SUR LE SITE

A l'occasion de l'exposition mise en place par la Société d'Histoire de Revel Saint-Ferréol dans l'Eglise Notre-Dame des Graces de Revel uneparution format poche de l'historique de l'église a été éditée.

Cet ouvrage reprend l'histoire de Notre-Dame des grâces à travers les âges. De nombreuses photos et plans retracent cette histoire.

 

 

LES ARTICLES LIES SUR LE SITE

Préface
Il est une vie sous la poussière des archives
– Le photographe de rue
– Quelques mots sur les cartes anciennes

– L’annuaire du Tarn de 1887-1905 nous parle des cartes postales

Introduction au pays de Dourgne
– Le règne animal
– Un détour par Dourgne

L’habitation rurale au 19ème Siècle
– Quelques dates de la vie à Dourgne au 19ème
– Les chemins de la nouvelle aventure

Le 20ème siècle, celui de l’image et de la communication
– Quelques commerçants à Dourgne à l’aube du
Les ardoisières de Limatge
L’usine électrique 

Les industries Raucoules
– Du côté de la poste ou de la Cassine

– Extrait de la délibération du Conseil Municipal de Dourgne du 25 Mai 1905
La Poste
La pharmacie Louis Suc à Dourgne en 1910
Le monument aux mort
s
Les lieux de culte à Dourgne
L’oratoire de Moniès au Baylou

La Capelette sur le désert de Saint-Ferréol
La croix de Saint-Ferréol
La chapelle du Vallon ou de Saint-Stapin
La chapelle de Saint-Hippolyte, sur le Plolis

Les cimetières à Dourgne
– La villa Raymond
– La brigade de gendarmerie de Dourgne
– Les sobriquets
– L’église Saint-Pierre de Dourgne, origines et aventures      

L’église et le clergé à Dourgne durant la période révolutionnaire
– Et nos murs au 18ème siècle
– Les écoles libres à Dourgne

Le petit train de Dourgne, et sa gare V.F.D.M
Le maquis de la Montagne Noire 194
– Le corps franc de la Montagne Noire

Et si nous parlions un peu de notre Saint 
– La légende de Saint-Stapin

Dourgne en habits de fêtes comme on ne l’avait jamais vu !.
Les « Empreintes » de Saint-Stapin sur le désert de Saint-Ferréol et sur le Plolis.
Figures de Dourgne
– L’Amiral Jean Abrial
– Le Général Jean Barrau
– Camille Montagne
– Alexis Saussol
– Théophile Azemar

– Les Jaurés de la Montagnarié
– Auguste Jaurés
– Madame Marie Cronier
– Dom Romain Banquet
– Edmond Durand
– Dom Clément Jacob
– Dom Robert

– Isabelle Rivière
– Georges Mazars

Les grandes fondations monastiques à Dourgne 
l’Abbaye de Sainte-Scholastique
l’Abbaye d’en Calcat

La briqueterie du Sieur Banquet.
Les missions à Dourgne entre 1837 et 1921.
La fête du Romarin ou histoire d’une reconstruction

Nous allons rentrer maintenant dans le XVIIème siècle
La première municipalité de Dourgne en 1790
Pour le plaisir, encore quelques cartes postales

Quelques réclames d’époque

Postface
………………………………………………..….   p.140

 

LES ARTICLES LIES SUR LE SITE

 

Jean-Michel DOUDIES

ARFONS et RAMONDENS :

DES HOSPITALIERS DE
SAINT-JEAN DE JERUSALEM
AUX DOMINICAINES DE PROUILHE.

L’évolution du bourg, de son espace rural et forestier entre le XIIème siècle et la fin du XVIIIème.

La publication de ce mémoire est l’acte fondateur de « Ora fontium »  (Société d’Histoire Arfontaise) :
je remercie de tout cœur, ceux qui vont poursuivre cette œuvre (l’auteur).

Format 21 x 29,7 – 329 pages – pages couleurs – nombreuse iconographie

SOMMAIRE
Préambule
Introduction
Chapitre I : Orfons et ses environs au XIIème et XIIIème siècle
- Le contexte historique du XIIème siècle
- Premières dates, premières mentions
- Les chevaliers de l’Hôpital de Saint Jean de Jérusalem
- L’installation des Hospitaliers de Saint-Jean, et leur départ précipité
- Le cas de l’Abbaye Cistercienne de Compagnes
- Le XIIIème siècle : généralités
- La restitution des terres spoliées 
. l’influence des comtes de Toulouse
. les seigneuries voisines d’Orfons
. Raymond de Dourgne et Sicard de Puylaurens
. Jourdain de Saissac
- Les confronts des propriétés Hospitalières d’Orfons

Chapitre II : Saint Dominique et la création de Notre-Dame de Prouilhe

Chapitre III : La formation du fief de Ramondens

- Les acquisitions de la famille de Grave
- Les donations faites au monastère de Prouilhe
- Pariage, partage et réunification : 1269-1298
- Les droits de justice d’une seigneurie au Moyen-Âge
- L’exercice des ces droits dans la Seigneurie de Ramondens au XIIIème siècle 

Chapitre IV : 1300–1348, un demi-siècle d’essor

- Quelques mots sur l’organisation administrative locale
- Les rois de France
- 1317, la partition de l’évêché de Toulouse, et la création de nouveaux Diocèses
- Orfons dans la première moitié du XIVème siècle
- L’affermissement des droits de justice de Prouilhe dans le fief de Ramondens
- Puylaurens et la judicature de Villelongue
- Les réclamations des Seigneurs du piémont ouest de la Montagne Noire
- Les Seigneurs de Saissac et Prouilhe, des relations qui se compliquent
- La délimitation des terres d’Orfons appartenant à l’Ordre de St Jean de - Jérusalem et des terres de Ramondens appartenant à Prouilhe, le 11 octobre 1320
- Instantanés de la vie quotidienne à Ramondens dans la première moitié du XIVème siècle
- Le procès de Pierre Thomas pour l’agression de Guillaume Marthi 
- Le procès de Jean Ferron pour le meurtre de Guillaume Marthi 
- Visitation de la grange de Ramondens le 25 novembre 1340 par le R.P Pierre Gui, suivie de sa réformation du 9 janvier 1341 
   . La visitation
   . Montants concernant les comptes de la grange de Ramondens
   . Les dépenses en vin   de Ramondens
   . La « réformation » de la grange de Ramondens

Chapitre V : 1348-1562, les années noires

- Orfons et Ramondens, situation générale après 1355 
- Pauvreté de la documentation concernant la forêt de Ramondens et le monastère de Prouilhe 
- Protection royale de Prouilhe 
- Deux évènements importants bouleversent la vie du Monastère de Prouilhe 
- Les derniers procés qui ont opposé le monastère et les Hospitaliers d’Arfons 

Chapitre VI : L’organisation administrative des diocèses et les Etats Généraux de la province du Languedoc

- Les Etats Généraux  
- Les « feux » 
- Les compoix ou cadastres, les allivrements 
- Les diocèses et les assemblées diocésaines 
- Les consuls 
- Assemblées du diocèse de Lavaur 

Chapitre VII : Le XVI ème, siècle des guerres de religion

- Chronique des évènements qui se sont produits dans et autour de la 
- Montagne Noire pendant les guerres de religion 
- Première guerre de religion : 1562-1563 
- Deuxième guerre de religion : 1567-1568
- Troisième guerre de religion : 1568-1570 
- Quatrième guerre de religion : 1572-1573
- Cinquième guerre de religion : 1574-1576 
- Sixième guerre de religion : 1576-1577
- Septième guerre de religion : 1579-1580
- Huitième guerre de religion : 1585-1598 

Chapitre VIII : Où l’on reparle de la descendance de Jourdain de Saissac, de la Baronnie de Lagardiolle et des seigneurs de Foix-Rabat

 

 

Chapitre IX : Les grands bouleversements du XVIIème siècle 

- Le conflit concernant la forêt de Ramondens, qui a opposé Notre-Dame de Prouilhe et la seigneurie de Saissac : 1608-1609
- Le 4 novembre 1609 : relation des experts nommés pour la vérification des bornes de Ramondens
- La suite des désordres religieux 
- Petite chronique de quelques évènements ayant touché Arfons au XVIIème siècle 
- La Rigole de la Montagne Noire qui alimente le Canal du Midi, prend naissance dans la forêt de Ramondens sur les terres du monastère de Prouilhe 
- Les visites des forêts royales : Mr de Froidour 
- Procés-verbal dressé par le procureur du Roi en la Maîtrise de Castelnaudary, après la visite de la Forêt de Ramondens en juin 1691

Chapitre X : Arfons au début du XVIIIème siècle

- Le nouveau compoix d’Arfons du 22 mars 1698 et les plans terriers 
- Dernières contestations entre l’Ordre de Malte et les habitants ou propriétaires d’Arfons 
- Traité fait avec le curé d’Arfons au sujet du service et administration des sacrements dans les métairies de Ramondens, le Cairol, la Borde Neuve
- Juin 1749 : nouvelle visite des forêts royales par les officiers de la maîtrise des eaux et forêts de Castelnaudary 

Chapitre XI : Registre des délibérations de la communauté et consulat d’Arfons

- Les Arfontais devant l’impôt
- Une histoire de poids et de mesures
- La réfection de l’église et des cloches
- Les problèmes de l’école
- L’agriculture et les calamités agricoles
- Les forêts appartenant à la communauté de Dourgne-Arfons
- Quelques délits
- Décisions diverses

Chapitre XII : XVIIIème siècle : les décennies qui conduisent  à la révolution

- La gestion de la forêt de Ramondens et le problème des coupes de bois
- Faits divers, procès-verbaux et amendes : petite chronique judiciaire de Ramondens 
- Le registre de Louis Séguier, garde de Ramondens
- Les différends avec les propriétaires du Fajal  
- Aveu  et dénombrement de Marianne de Montault Miglos, prieure perpétuelle de Prouilhe
- Le bail afferme du domaine de Ramondens consenti par Prouilhe au Sieur Hugounet le 20 octobre 1786  

Chapitre XIII : de 1789 et la révolution à 1792 et la destruction du monastère de Prouilhe

- Cahier de doléances, plaintes et remontrances de la communauté d’Arfons, dans la Montagne Noire, au diocèse de Lavaur
- La réunion des Etats généraux

Annexe I : Une histoire de bornes.

Annexe II : Les armoiries du Monastère de Prouilhe.

Annexe III : Verres, verrriers et verreries dans le secteur d’Arfons.

Bilbiographie

 

PREFACE
Sorèze !  J’y  suis  né…

UN  DIMANCHE  D’HIVER  CHEZ  « POLONIE »
LES  RUSES  DE  L’ONCLE  JULES
LA  « FELEPINO  d’EN  BONOME »
LA  MADELEINE  SOURNOISE
UNE  CHASSE  TERRIBLE
LE  LIEVRE  DE  «GUITOU »
LES  TOMATES  DE  LEON
LES  ETOURDERIES  DE  « PETAUD »
L’EAU-DE-VIE  DE  MILETTE
LA  MORT  D’AL  CASTELLET
PAUL  ASSEMAT
LOUS  CUNS
UN  RAMONAGE  CHEZ  TURLIN
UNE  BIEN  SALE  POIGNEE
CHARLOU
SOUVENIRS  D’ACOLYTE
BARRAQUET
POUNTSE
« LES POULARDS »
UN  CONSEIL  DE  REVISION…en  1958
LES  « CACUSSINADES »  DE  LOUIS
TRIAQUE
FRASQUES  ET  BLAGUES  DE  COLLEGE

POSTFACE
Le  retour  des  enfants

REMERCIEMENTS

QUELQUES  SOUVENIRS  PHOTOGRAPHIQUES
Ecole de Soréze 1928-1935

 

 

 

Réédition de la parution de 1988
et actualisation de
l'Inventaire Spéléologique du Tarn Sud

Un ouvrage de 226 pages dont 80 sur l'historique du mouvement spéléologique dans la Montagne Noire.

De l'époque préhistorique à nos précurseurs pour parvenir à nos jours.


Nombreux documents et photographies.

et 140 pages dédiées à l'inventaire proprement dit recensant les cavités de la Montagne Noire le tout agrémentés de nombreuses photos.

 

Un aperçu de l'
- historique de la Speleologie -

Michel Gô nous fait traverser les âges pour aboutir au Dourgne de nos jours à travers l'histoire de ce pays et de ses habitants.

LA  PRÈHISTOIRE
CARNIVORES
RUMINANTS
LES 5 ÈRES GÉOLOGIQUES
ÈRE QUATERNAIRE
LA  PÉRIODE  GAULOISE
LA  PÉRIODE  GALLO  ROMAINE
LES  INVASIONS  BARBARES
LA  FRATRIE  SACRÉE  DOURGNOLE
SAINT  FERRÉOL
LA  « CAPELETTE »
SAINT  STAPIN
LE MARCHAND DE CAGES
SAINT  MACAIRE
SAINT  CHIPOLI
LA  FÉODALITÉ
LE  CATHARISME
LE  NOUVEAU  DOURGNE
LES  GUERRES  DE  RELIGION
SOUS  HENRI  IV  et  LOUIS  XIII
SOUS  LOUIS  XIV
DE  LOUIS  XV  à  LA  RÉVOLUTION
LE  XIXème  SIÈCLE
LE  XXème  SIÈCLE  à  DOURGNE
LE CORPS FRANC DE LA MONTAGNE NOIRE
LES  ARDOISIÈRES
L’USINE  ÉLECTRIQUE
LA  MAISON  DE  RETRAITE  DES  ARCADES
LE  CENTRE  DE  SECOURS
LES MONASTÈRES (1)
L’Abbaye d’En Calcat
LES  MONASTÈRES  (2)
L’Abbaye de Sainte Scholastique
LE  ROMARIN
LE  DOURGNE  OLYMPIQUE


LES  DOURGNOLS  CÉLÈBRES
Dom  Romain  Banquet
Mère  Marie  Cronier
Dom  Robert
Dom  Clément  Jacob
Alexis  Saussol
L’abbé Rouch
L’abbé Antonin Montagné
Le chanoine Brieu
Le curé Henri Roques 
Théophile Azémar
Camille Montagné
Edmond  Durand
Le  Docteur  Auguste  Jaurès
Le  Général  Jean  Barrau
L’Amiral  Jean  Abrial
Isabelle  Rivière
Georges  Mazars
Le Père Pierre-Marie de la Morsanglière
Madeleine Cros
Le colonel Raymond Abrial
Gabriel Pujol
Le docteur Eugène Colombié

LES  MAIRES DE  DOURGNE
VIEUX  DICTONS  DOURGNOLS
GASTRONOMIE  DOURGNOLE
POÈMES DOURGNOLS
BIBLIOGRAPHIE

LES ARTICLES LIES SUR LE SITE

Parution Mars 2014

 

Un ouvrage de 300 pages retraçant le parcours du Corps Franc de la Montagne Noire depuis sa création jusqu'à son incorporation en unité combattante.

Les manifestations des journées du 70ème Anniversaire de la résistance

Un dvd de 2h45 d'Emile Gaubert
Société de Production Cinématographique « Milou en Mai »

"Sur les pas du Corps Franc de la Montagne Noire" retraçe l'histoire du Corps Franc de la Montagne Noire avec plusieurs témoignages d'anciens du Corps Franc.

 

Ouvrage format 21 x 29.7 sous couverture pelliculée couleur carré
dos relié –
260 pages - En vente 15 euros
à l’Office de Tourisme de Revel
à la Librairie du Beffroi à Revel
à la Société d’Histoire de Revel

 Revélois, fils de forgeron, né en 1840 route de Soréze dans le quartier de La Barque, Augustin Avrial était resté inconnu de la plupart des historiens…
Et pourtant, dans sa vie mouvementée par les conflits sociaux, les soubresauts d’un second empire agonisant, d’une troisième République instable, il s’est illustré maintes fois comme un important activiste politique et syndicaliste.
Augustin Avrial a été de tous les combats politiques du monde ouvrier de cette époque et a été un fondateur et sociétaire actif de diverses organisations ouvrières dont la plus importante a certainement été l’Association Internationale des Travailleurs (A.I.T).
Toujours en première ligne dans cette grande histoire de la fin du XIX° siècle, il a connu les plus grands Clémenceau –Garibaldi - Gambetta – Louise Michel - le général Boulanger – Victor Hugo – Marx – Bakounine .
Directeur de l’Artillerie lors de la Commune insurrectionnelle de Paris en 1871, membre du Comité de l’Hôtel de Ville durant les évènements il a réussi de justesse à échapper aux grandes purges de Thiers …
Courageuses auront été ses actions lors de la « Semaine Sanglante », il se portera avec le 66ème bataillon dès le premier jour à la défense des quartiers ouest de Paris ; il aura tenu jusqu’au dernier jour et sera présent lors du suicide de Delescluze.
Réfugié en Angleterre, en Belgique, en Alsace occupée, en Suisse, il a continué la lutte politique et syndicale en développant et tentant d’imposer sa logique démocratique et républicaine, ses valeurs humanistes.
Augustin Avrial est aussi un inventeur de talent, un organisateur, un créateur d’entreprise.
Il va inventer une des premières machines à coudre, un motocycle à pétrole, un triporteur à moteur, des locomobiles, un immense ballon ascensionnel, des « hippodromes mécaniques », etc…

 Augustin se lance aussi dans les projets du métro parisien – il soutient l’idée d’un métro aérien. Il se spécialise pour les tramways électriques …
Lors de l’Exposition Universelle de Paris de 1889, il aide Gustave Eiffel en coordonnant plus de 60 corps de métiers pour bâtir la Tour Eiffel et plusieurs bâtiments de cette exposition …
Son activité politique lui prenait beaucoup de temps et, durant toute sa vie, il ne s’est jamais enrichi … Ses idéaux étaient d’un autre ordre !
Dans l’Étoile française, « Profils communards, les morts et les revenants, Avrial », A. Becquet décrit ainsi Augustin Avrial :
« ... Un des rares hommes de la Commune qui se sont jetés dans le mouvement socialiste avec la plus entière bonne foi et dont la politique exagérée n'était pas causée par l'ambition personnelle mais bien par la conviction. »

 Le docteur Félix Carrade a exercé à Revel pendant plus de trente ans, de 1926 jusqu'à sa mort en 1957. Il est un médecin généraliste apprécié de ses malades et estimé de la population. Il siège au conseil municipal de la ville, d'abord comme premier adjoint puis comme maire.
Elève de l'Ecole de Santé Militaire de Lyon, alors qu'il n'a pas terminé ses études il est mobilisé à la déclaration de guerre, en 1914. Affecté comme médecin auxiliaire dans une section de brancardiers chargée de la relève des morts et des blessés sur le champs de bataille, il participe au début et vers la fin de 1915 à la première et à la deuxième offensive de Champagne, à la bataille des Eparges et à celle de l'Aisne en 1917. Il se trouve au coeur des combats, exposé aux bombardements sur la ligne de feu où il côtoie les souffrances et la mort des combattants. Il est lui-même blessé et gazé lors de la seconde bataille de la Marne, en 1918. Après la victoire, il rejoint l'Armée d'Orient à Salonique puis les troupes d'occupation en Hongrie. En 1921, nommé aide-major de 1ère classe, il est affecté à l'Armée du Levant et participe aux opérations de Syrie, à Alep et dans les camps de la région.
De retour en France en 1923, il est nommé médecin-chef de la Place de Menton avant d'être envoyé au Maroc avec les troupes françaises chargées de pacifier le pays et de lutter contre les bandes de rebelles menées par Abd-el-Krim.
Peu après son mariage en 1926, le médecin major Carrade quitte l'armée pour venir s'installer à Revel où, à partir de 1935, il se consacre à l'administration communale et exerce la fonction de maire aux moments les plus tragiques de la vie de notre cité.
En s'appuyant sur la correspondance de Félix Carrade pendant ses années de campagne, Francis Pujol, grâce aussi à de minutieuses recherches, parvient à nous restituer avec minutie le long parcours de cet « homme de combat et de devoir » Il nous en fait un récit émouvant, captivant et abondamment enrichi de photographies prises sur le vif.
Jean-Paul Calvet
Président de la Société d’Histoire de Revel Saint-Ferréol

 

 

 Ouvrage format 21 x 29.7 sous couverture pelliculée couleur carré
dos relié –
70 pages - En vente 15 euros
à l’Office de Tourisme de Revel
à la Librairie du Beffroi à Revel
à la Société d’Histoire de Revel

 

CAHIER de L’HISTOIRE de REVEL

Gilbert Larguier - L'or blanc au Pays de Cocagne laine et pastel en Lauragais dans la première moitié du XVIe siècle
Nelly Abruzzo-Engi - Revel Bastide protestante aux XVle et XVIIe siècles
Gérard Crevon - Riquet à Bonrepos : ses premiers travaux hydrauliques
Gérard Crevon - La navigation sur la Garonne en aval de Toulouse au temps de Riquet
l'abbé Gérard GIORDANO - Le chapitre collégial de Saint-Félix de Lauragais
Jean Paul Calvet - Mathieu-Guillaume-Thérèse Villenave. Un Saint-Félicien oublié
Jean-Pierre Gaubert - Les énigmes de l'Histoire. Pourquoi Emmanuel de Las Cases a-t-il suivi le char de Napoléon à Sainte-Hélène ?
Christiane et Bernard Vialelle - Généalogie de la famille de Las Cases
Le général Rouger de Laplane Baron d'Empire par René Drevot
Albin Bousquet - L'eau dans la Montagne Noire
Jean Paul Calvet - Transformation des angles de la place centrale de Revel
Jean Pierre Gaubert - Que reste-t-ii de l'immortalité académique ? Sur les pas de Jean Mistler en Lauragais en quête de son  "Bout du Monde"
René Batignes - Le chapon de Saint-Julia  
Jacques Rey - Fonds Rodier année 1893 présenté
Bernard Velay - ln memoriam Jean Louis Toupin

 

LES ARTICLES LIES SUR LE SITE

CAHIER-N°20

 

cahier21

Il faut sauvegarder et savoir "exploiter" les archives privées
par Bernard Velay
Découverte de la pierre dite "Menhir du parc de l'Abbaye"
Commune de Soréze - Tarn      par Jean Bonnet et Jean-Paul Calvet
Note relative aux techniques d'éclairage en milieu souterrain aux XIe et XIIe siècles (site minier médiéval du Plateau du Causse de Soréze) Commune de Soréze -Tarn    par Jean-Paul Calvet
Abbaye puis Cathédrale, les 34 évêques du diocèse de St-Papoul par Bernard Velay
1665-2015 : La rigole d'essai de Riquet a 350 ans  par Gérard Crevon
L'écluse d'En Cesson, témoin d'un problème rencontré pendant
Ia première phase de construction du canal du Midi par Gérard Crevon
Le transport du sel, source principale de richesse de Pierre Pol Riquet
  Par Gérard  Crevon
Un élément pour évaluer la situation sociale de Riquet à la veille de l'affaire du Canal   par Gerard Crevon
La sinistre fin d'un apprenti bourreau de Revel par Olivier et Paula Astruc
Le fusil de la garde bourgeoise de Revel (milice Revéloise) par Jean-Paul Caivet
Hommages tarnais au comte de Les Cases par Christiane et Bernard Vialelle
Les Soréziens dans l'Épopée Napoléonienne par Jacques Sicart et Bernard Silvestre
Usages et coutumes d'autrefois par Bernard Blancotte () de l'Académie du Languedoc
Histoire d'une place : la place du 11 novembre 1918  par Jean-Paul Calvet
Le choléra à Revel en 1854 par Jean-Paul Calvet
La briqueterie et tuilerie de Montpeyroux à Lempaut (Tarn) Tuilerie ou briqueterie ?  par Maurice de Poitevin
Fonds Rodier année 1893 présenté par Jacques Rey
Vents en Lauragais par René Viala ()
Police du Pont-Pauiy (près de \/auré) transmis par Francis Costes
In memoriam Louise Rieucau et Bernard Simoens
Bilan des activités 2015

Lien vers les publications des « CAHIERS DE L’HISTOIRE DE REVEL » Parution annuelle ...

La Capitale du Meuble d'Art.
Une petite ville, Revel, est devenue célèbre par la valeur artistique de ses maîtres-artisans du meuble d'art. Sa renommée lui valut le titre de « Capitale du Meuble d'Art ›› appelée même parfois par les visiteurs « le Versailles du Meuble ››. À la fin du 19° siècle, Alexandre Monoury introduisit l'art de la marqueterie à Revel. Les ébénistes-marqueteurs se mirent à fabriquer des meubles d'art, puis des copies de meubles de style français. L'industrie du meuble d'art a connu des périodes fastes dans les années 1920 et surtout durant les Trente Glorieuses (1945 - 1975) où elle faisait travailler de 500 à 600 ouvriers dans la région de Revel.
C'était « l’euphorie ›› d'après M. Alexandre-Roger Monoury. Mais depuis les années 1980 - 1990, les changements de mode et la concurrence nationale et internationale ont entraîne un long déclin de cette activité essentiellement artisanale. Pour essayer de survivre certains artisans font de la restauration de meubles anciens. L`avenir semble très incertain.
Maurice de Poitevin Né à Paleville en 1937, est docteur es Lettres et ancien professeur d`histoire. Auteur d'une thèse sur la ville de Castres au 18° siècle, il a écrit également plusieurs ouvrages historiques sur la Charente, en particulier «La Charente " limousine sous le Consulat et l'Empire››.
En 2009, il publie |'histoire de son village natal «Paleville de la préhistoire a l'aube du 21° siècle››.
Il participe aussi à la rédaction de nombreux articles dans des revues historiques locales et régionales.

Revel, Versailles du meuble l
Un beau jour de 1988 vint à Revel un américain, fin connaisseur de meubles d'art et bien informé des capacités des artisans revélois dans ce domaine.
Or, voici qu'il demande à ces derniers une chose impensable reproduire pour lui le secrétaire à cylindre du Roy Louis XV. Un véritable mythe, le rêve inaccessible de tout ébéniste l La Maison François Daidé relève le défi. Il lui faudra retrouver toutes les données indispensables, regrouper 14 corps de métiers et venir à bout, entre autres, des mécanismes complexes de ressorts, crémaillères, contrepoids qui faisaient de ce secrétaire un véritable coffre-fort conçu pour protéger plans de batailles et secrets d'État.
Î 7500 heures de travail ont été nécessaires pour gagner ce pari et livrer le chef-d’œuvre en février 1993.
L’heureux propriétaire se prend-il maintenant pour Louis XV ?
Cela l’histoire ne le dit pas !

 

       Un sourire fiché sur un cliché jauni, il n'en faut souvent pas plus pour éveiller une mémoire et ouvrir la boîte aux souvenirs. Pensez-donc, plus de 100 ans de football à Revel, qui se souvient ?
- de la "Jeunesse Sportive Revéloise", créée en 1910, agréée en 1911 sous le nom de "Revel Sports" qui allait devenir "l'Amicale Sportive Revéloise" puis de nos jours "l'Union Sportive Revéloise" (plus familièrement l'U.S.R.)

      Et puis, au fil des pages émaillées de nombreuses photos, l'incertain se dissipe, faisant place à un détail qu'on croyait à jamais enfoui dans l'angoisse du temps.

       Des noms, des visages reviennent ; certains ont disparu mais on s'aperçoit qu'ils sont incroyablement présents : Tu te rappelles du but qu'il avait marqué à Auzat ?... et des mains courantes hostiles d'Aubin-le-Gua ?... et des matchs passionnés contre Cazères, Luzenac ou Tarascon?... et des vestiaires plus que sommaires des mineurs du Gallus de Lexos?... et des coups de gueule de "Jules"?...

       Et soudain on se rend compte que quelqu'un, à qui la mémoire faisait défaut, devient intarissable. C'est toute cette magie, cette mémoire du cœur, que vous allez retrouver tout au long de ce livre, vous faisant dire, à la lecture de la dernière page : déjà !

       Ce maillot "rosso nero" des Capitouls revélois, que je n'ai porté qu'une année (1963) mais que je garde toujours comme une relique est le trait d'union de plusieurs générations. Nos aînés l'ont transcendé, nos contemporains le défendent, nos descendants le sublimeront peut-être un jour. Sur les pas d'Aragon, il faut réinventer ce passé pour voir la beauté de l'avenir. Avec tous les jeunes de l'école de foot de l'U.S.R. nous y croyons.
                                                       
                                                           Michel Gô - Revel Juillet 2016

 

Histoire du PIPPERMINT GET

Un présent sans passé est un présent sans avenir.
Deux siècles de vie du et Pippemint Get en témoignent, car :
      - si en 1786 un botaniste et chimiste de formation, Jean-François Pons, ne s'était installé à Revel comme maître-apothicaire et ne s'y était fixé en épousant une jeune fille de Sorèze, Marie-Marguerite Azais...
      - si en 1787, soit à peine un an plus tard, il n'avait créé une distillerie dans laquelle il allait mettre au point en 1796 une crème de menthe» qui obtiendra aussitôt une certaine réussite commerciale... il n'y aurait pas eu le départ d'une formidable aventure...
      - si en 1843 Isidore Pons le fils de Jean-François n'avait vendu la distillerie à ses employés Dirat, Fulcran Sablier et Jean Get auxquels viendra se joindre l'année suivante Pierre Get (le frère de Jean) en tant que commis-voyageur...
      - si vers 1865 les frères Get, ignorant encore les avantages porteurs de la « réclame » ([qui deviendra la « publicité ») mais bénéficiant des conseils éclairés d'un ami chaurien de la famille, le Docteur Marfan, n'avaient décidé de mettre au point en laboratoire une liqueur exceptionnelle avec l'aide d'un distillateur-chimiste hors pair de la Maison, Eugène Galaup...
      - si, des 1868, les « Get » allaient donner à leur fabrication une reconnaissance identitaire qui la protègerait sur le plan Juridique et la propulserait dans le monde selon des critères bien établis : dépôt d'une marque non reproductible, le Pippemint » (dérivé des mots anglo-saxons « Pepper » poivre et « Mint » - menthe - mais francisé, signature d'un produit, forme originale d'une bouteille, mise en place d'un marketing approprié...

     - si les points forts qui faisaient de cette création artisanale une géniale découverte n'avaient sans cesse tendu vers une amélioration constante : apport des nouvelles technologies de pointe sur le plan de la fabrication, innovation dans l’aménagement de locaux relevant d'un taylorisme avant-gardiste...
      - si une technique de vente fortement axée sur une notion très moderne de la publicité (affichistes, dessinateurs, artistes...) et appuyée par un sens des relations avec la clientèle...
      - si les Frères Get n'avaient fait preuve d'une complémentarité fusionnelle, la sagesse de Jean, l'aîné, tempérant la fougue de Pierre, le cadet et si une foi inébranlable dans la qualité de leur produit, portée par un dynamisme de tous les instants, ne les avait animés une vie durant...
      - si, il faut bien aussi le reconnaître, les circonstances conjoncturelles, politiques et économiques furent propices a une diffusion mondiale, les marines françaises et anglaises facilitant une exportation vers les anciens « empires coloniaux » et à la réputation des vertus anticholériques du Pippermint ›› a une époque où sévissait une épidémie endémique...
      - si les Frères Get furent aussi des patrons qui, au travers d'un humanisme paternel, portaient les valeurs sociales et le respect de leur personnel à un degré jusqu'alors inconnu...
      - si, après 1901, les héritiers continueront à gérer la « Société Le Pippermint » jusqu'à la programmation d'achat par la Société Bénédictine en 1969...
      - si les unités de fabrication de Revel sont à présent un Centre Culturel dynamique et une entreprise bien implantée (SofibeI)...
      - si aujourd'hui c'est le Groupe Bacardi-Martini France qui assure la production du GET à Beaucaire avec un bilan flatteur annuel de plusieurs millions de « cols »...
      - si tant de volontés diverses n'avaient contribué à bâtir un passé d'intuition, de clairvoyance et de perfectionnisme... le présent n'aurait jamais connu l'élixir de la « bouteille verte ».
Avec des « si ›› on peut ti mettre Paris en bouteille » !
Avec des « si » on y a bien mis le « Pippermint Get »... depuis longtemps... et certainement pour très longtemps encore !

Jean-Paul – Calvet Michel Gô
Revel novembre 2016

Un groupe très dynamique pour écrire cette histoire


Nous voici arrivés au terme d'une belle aventure.
C'est l'aventure d'un groupe qui a pleinement adhéré à un projet et s'v est totalement investi, celui de pérenniser par I’écrit la mémoire d'une entreprise familiale qui fut, en son temps, et reste encore l'un des fleurons de Revel, le Pippermint Get.
Cher au cœur de son concepteur, le Président de la Société d'Histoire de Revel Jean-Paul Calvet, cet ouvrage a permis de fédérer autour de lui et de son dynamisme, deux années durant, une cinquantaine de personnes qui ont apporté, chacune à sa manière, leur pierre à l'édifice commun.
Qu'elIes en soient toutes chaleureusement remerciées !
Dans la philosophie du progrès, l'homme vivant est un groupe. Cette production littéraire ne pouvait donc être que l'œuvre d'un groupe. Dès lors on ne peut dissocier, dans cette reconnaissance, ceux qui ont fourni des documents, souvent personnels ou familiaux, de ceux qui, chapitre après chapitre, ont élaboré un livre d'une rare qualité. Nous espérons tous que votre plaisir à le découvrir sera au moins égal à celui que nous avons mis a I’écrire.

Michel Gô
Revel novembre 2016

 

« Sorèze de ma jeunesse », tome II,
fait suite à la première édition de 2013.

Tirées de mes souvenirs d’enfance ou racontées par des personnes les ayant vécues, ces histoires avaient été rapportées simplement, sans aucune prétention littéraire. À ma grande surprise, elles ont éveillé chez certains le rappel d’anecdotes tout aussi fantasques de leur propre jeunesse. Les conter était leur donner une seconde vie et accéder ainsi à la nombreuse demande de ceux qui espéraient une suite aux premiers récits.

Au fil des jours, au gré des rencontres, j’ai encore écouté des amis ou de vieilles connaissances me narrer dans le détail, parfois dans notre patois lauragais variante de l’occitan traditionnel, des aventures ignorées, drôles et souvent cocasses.

Comme le dit fort justement le journaliste Bernard Lagarde, ces histoires sont celles d’une vie, celles de vies, celles de tant de gens ordinaires ou extraordinaires qui peuplent nos villages. Avant qu’elles ne s’éteignent avec la disparition de leurs derniers dépositaires, elles sont à porter au crédit de la mémoire collective car elles relèvent toutes du patrimoine commun.

Au long des pages, vous allez ainsi retrouver des personnages singuliers qui vous ont peut-être été familiers, dont vous avez entendu parler ou que vous avez même connus. Je ne peux que redire ma réelle et affectueuse sympathie à l’évocation de ces souvenirs desquels est exclue toute moquerie.

J’ai cru bon d’y inclure aussi quelques épisodes d’un passé sorézien moins réjouissant mais qui sont à porter tout autant à l’histoire du village. J’ai ainsi puisé dans le Catharisme ou la période d’occupation de la Seconde Guerre mondiale deux récits qui, en se fondant dans le creuset de la mémoire, ont forgé au travers de l’engagement ou du sacrifice de nos gens quelques unes de nos Grandes Résistances.

Comme sans son Abbaye-école, Sorèze ne serait pas tout à fait Sorèze, je lui ai consacré quelques nouvelles lignes de même que dans l’ouvrage précédent.

Je souhaite et j’espère que vous éprouverez un plaisir à le découvrir au moins égal à celui que j’ai mis à l’écrire.


Après « l’Abeille de Napoléon » voici le destin de notre Las Cases, si bien décrit comme toujours par Jean Pierre Gaubert. ! Cette biographie parcourt son enfance dans le petit manoir familial près de Revel, puis sa jeunesse studieuse à Paris, avant son parcours de marin du Roi, comme tant d’autres Tarnais. Au cours de ses Campagnes souvent ignorées, il rencontra aux Antilles Joséphine Tascher. Puis arrive le tonnerre de la Révolution qui va tout bouleverser : les diverses émigrations, la pauvreté et la misère, enfin la Belle Époque auprès de sa chère Lady C., l’aisance avec l’édition de l’Atlas, et le retour en grâce via le Petit Trianon. 
C’est alors que Las Cases se met au service inconditionnel de l’Empereur. Voilà qui va l’entraîner après Waterloo, sur le rocher de « l’Isola Maladetta » de Sainte-Hélène où il partagera la prison de Napoléon. Il y recueillera ses mémoires. Enfin, après bien des tracas de la part d’Hudson Lowe, et de nouveaux exils, l’avènement du Mémorial lui rendra justice et lui vaudra une notoriété internationale et la gloire au pays natal.
Merci à Jean-Pierre Gaubert pour cette nouvelle fresque qui manquait pour célébrer notre compatriote, et merci de citer notre monument sur son lieu de naissance avec l’aide de Monsieur et Madame Lacombe car je crois que nous avons réveillé l’étincelle qu’il a transformé en flambeau à la mémoire d’E.A.D. de LAS CASES.
Et bon vent à la Société d’Histoire de Revel.

                Francis Carrade

Président fondateur
de l’Association des Amis de Las Cases

Réalisateur de la stèle érigée en 1995
sur les lieux de naissance du Mémorialiste

 

Professeur de Lettres au collège de Revel, désigné le 22 août 1944 comme Président du Comité local de Libération par le Commissaire de la République, Roger Sudre est élu Maire de Revel le 28 mai 1945 et Conseiller général le 23 septembre 1945. Il dirige la ville jusqu'au 7 mars 1974, date à laquelle il se démet de ses fonctions.

Cet ouvrage est le récit de sa gouvernance pendant ces trente années qui se confond pour une large part avec l'histoire de Revel, avec les réalisations qui ont marqué les mandats accomplis  par les Conseils municipaux successifs et avec les changements des modes de vie pendant cette période appelée  les Trente Glorieuses. Sont ainsi restitués les faits majeurs et les péripéties de la vie politique locale caractérisée par une longue une stabilité. On ne pouvait non plus ignorer l'aspect politique puisque ce sont les élections qui rythment les différentes étapes de la vie communale. Conseiller général, l'action de Roger Sudre dépasse les limites de Revel pour s'étendre à celles du canton et même bien au-delà. Son rôle déterminant pour mener à son terme un projet dont il est incontestablement à l'origine - le barrage des Cammazes - en est l'illustration la plus éclatante : une œuvre exemplaire qui a transformé le visage du Lauragais.

Fondées sur une documentation riche, inédite, soit officielle, soit privée, ces pages montrent concrètement comment Roger Sudre a su, dans tous les domaines abordés, permettre à la ville de Revel et à ses habitants de s'inscrire dans cette « révolution invisible » et d'y jouer parfois un rôle précurseur.

A partir de ces éclairages, on pourra mieux comprendre cette époque et mesurer ainsi ce dont nous avons hérité.

 

La Société d’Histoire de Revel-Saint-Ferréol s’est grandement impliquée dans la commémoration du Centenaire de la guerre 14-18. (Une grande exposition en Novembre 2014 à la salle Claude Nougaro de Revel préfigurait les manifestations de 2018). Lors de cette semaine du 11 novembre 2018, de nombreux événements tels que conférences, expositions, projections de films, concerts, lâcher de pigeons vont vous être proposés.
Avec le soutien du Conseil Régional, du Conseil Départemental, du Comité de labellisation, de la Mairie de Revel et des diverses collectivités territoriales et locales, ces manifestations permettront de découvrir de multiples intervenants, des enfants des écoles aux chorales et des étudiants de lycée aux groupes musicaux et théâtraux.
Dans cette perpétuation du Souvenir la Société d’Histoire se devait aussi de réaliser un ouvrage qui référencerait les divers monuments aux morts et stèles (au total une quarantaine) des différents villages de l’intercommunalité Sorézois-Revélois en consacrant quelques lignes à chacun de nos glorieux aînés tombés au Champ d’Honneur (sans oublier les rescapés plus ou moins touchés dans leur physique et leur mental).
Pour traiter un tel sujet, la tâche se révélait assez complexe, l’ouvrage devant se rapprocher le plus possible d’une réelle exhaustivité et s’appuyer sur des textes de soldats du Lauragais ayant vécu de terribles heures de souffrance… et d’espoir. Le groupe de travail mis en place n’a pu s’acquitter de ce devoir de mémoire qu’avec le soutien inconditionnel de tous les maires de l’intercommunalité sans exception et de l’accueil relevant de la plus extrême gentillesse de leurs secrétariats respectifs.
À défaut d’une liste nominative, nous les engloberons tous dans de sincères et chaleureux remerciements. De la même manière, nous avons beaucoup apprécié les prêts de documents familiaux effectués par des personnes désireuses de garder l’anonymat (elles se reconnaîtront) ce qui les honore particulièrement. Nous ferons une exception pour l’Atelier « Les Peintres du Moulin » à Burlats, notamment Michèle et Éliane pour leur magistrale et émouvante composition de couverture.

 

La ville a été créée En 1342 (1341) Par la volonté du roi Philippe-Vl de Valois qu’il dénomma Revel en signe de gratitude pour son chancelier Guillaume Flote seigneur de Revel (Ravel) clans le Pay-de-Dôme.
Revel est une bastide de dernière génération et, à ce titre, est signée par une typologie urbaine très caractéristique et souvent prise en exemple des villes a plan hippodamien (rues qui se croisent à angle droit), avec une halle, un beffroi et des galeries couvertes (« las garlandas ») en son centre.
Entourée à l’époque d’un système défensif (remparts et tours), elle a aussi été une place forte militaire et stratégique, notamment durant les Guerres de Religion.
La proximité du Lac de Saint-Ferréol (« une plage à la montagne »), du système d’alimentation d’eau pour le Canal du Midi classé par l’U.N.E.5.C.O. en font un site touristique remarquable fort prisé des
visiteurs. -
Le pays « Revélois » est aussi classé « Grand Site Midi-Pyrénées - Aux sources du Canal du Midi » et vient d'obtenir, avec le nouveau découpage administratif des régions (en date du 13 avril 2018), le label « Grand site d’Occitanie ».
La place, le beffroi, les galeries couvertes témoignent du passé prestigieux de la bastide de Revel.

L’archiviste en chef des Archives Départementales de la Haute-Garonne, Henri Blaquière, écrivait dans les années 1970 :
« Les Archives de la ville de Revel comptent parmi les plus importantes du département ».
Deux monographies, dès le XIXème siècle (et début XXème) et une en 1976, avaient révélé en partie l’Histoire de cette ville.
Mais en quelques décennies (depuis sa fondation en 1989) la Société d’Histoire de Revel Saint-Ferréol, constituée d’une équipe compétente et dynamique, a publié de nombreux ouvrages (plus de 70) concernant l’histoire de son terroir. Bien des avancées et nouvelles connaissances historiques ont ainsi été faites rendant les anciennes publications dépassées, parfois erronées ou en tout cas insuffisantes.
Il devenait indispensable d’actualiser les connaissances et de les offrir aux Revélois d’abord, mais aussi à tous ceux qui sont sensibilisés à l'histoire et au patrimoine.  Les nouvelles avancées technologiques, la duplication et la photographie numériques, les fichiers numérisés sur divers sites spécialisés, l’accès facilité a plusieurs centres de documentation et la diffusion de très nombreux articles concernant la ville dans diverses publications ont été les outils déterminants pour tenter cette mission complexe et certes difficile, celle d’écrire « l’Histoire de la Bastide de Revel en Languedoc ».
Aujourd’hui, le Président de la Société d’Histoire de Revel Saint-Ferréol, Jean-Paul Calvet, en passionné assidu, nous présente le tome 1 d’une série qui devrait voir par la suite l’édition de quatre autres tomes.
Cinq publications qui correspondront au nombre de lettres que comporte « R.E.V.E.L. » mais aussi au nombre de blasons identifiant la ville. Plus de 1500 pages sont prévues.
L’Histoire de notre « Rebel ô moun païs » (« Revel ô mon pays ») méritait bien cela.

 

Bernard Blancotte crée par ce récit, une œuvre qui nous fait remonter le temps et découvrir sous l’aspect d’un roman une tranche de vie  de Pierre-Paul Riquet le concepteur de l’ouvrage du Canal des deux mers.

Du rêve à la concrétisation de celui-ci à travers ses nombreux déplacements dans la montagne noire à la recherche des ruisseaux qui permettront sa réalisation. Nous suivrons les péripéties jalonnant la réalisation de cet immense ouvrage à travers les divers personnages qui l’accompagnent, le soutiennent ou au contraire cherchent à lui nuire.

La traversée du règne de louis le quatorzième, les courriers de Colbert et les démarches réalisées pour finaliser ce Canal des deux mers.

 

Qu’ils y soient nés, qu’ils y aient étudié au sein du Séminaire puis de l’École royale militaire avant qu’elle ne devienne Abbaye-école ou qu’ils y aient seulement habité, ces 200 personnages qui ont marqué l’Histoire ont un point commun : Sorèze.
Je ne vais pas me lancer dans une stérile discussion de puristes qui voudraient associer le terme de « Soréziens » à ceux qui ont été élèves de l’École par opposition aux « Sorézois » qui étaient alors les habitants du village. D’autant que, dans les biographies rapportées, de nombreux « Soréziens » étaient également des « Sorézois ». Et même certains, étant nés au village, y ayant habité, ont été également élèves du prestigieux établissement. Pour mettre un terme à cette interprétation chicanière, je me bornerai à la définition actuelle, les Soréziens étant les habitants du village et les Anciens de l’École, le Sorézois étant le « pays de Sorèze » qui fait partie intégrante de l’intercommunalité du « Sorézois » et du « Revélois ». Dont acte !
Ils sont classés par ordre chronologique de leur naissance au village, de leur résidence à Sorèze ou de leurs études à l’École et sont donc répertoriés en trois groupes. Il va sans dire que cette liste n’est pas exhaustive. Quelques lecteurs pourront me reprocher d’avoir omis certains noms, peut-être volontairement pour des raisons bien précises, d’autres affirmer péremptoirement que tel ou tel n’y avait pas sa place ou que j’ai fait encore la part trop belle aux militaires. C’est que, soit dit en passant, Sorèze a donné rien qu’à l’Empire pas moins d’une vingtaine de généraux. Peu importe, tous ces personnages aujourd’hui disparus sont fondus dans le même creuset de la Mémoire !
J’ai la faiblesse de croire qu’ils ont tous eu la fibre sorézienne, une fibre que ranime un vent qui gonfle les potins, décuple les ardeurs et déchaîne quelquefois les passions, faisant souvent accoucher les montagnes d’une souris. Étant né au village, y ayant habité mais n’y résidant plus aujourd’hui, je suis bien placé pour savoir qu’on ne guérit jamais tout à fait de son enfance, on ne fait que la compenser. Peut-être est-ce une forme de nostalgie lorsque l’autan s’engouffre dans mes insomnies… ou tout juste une once de reconnaissance pour ceux qui m’y ont précédé. Car, de la vieille maison où m’emportent mes rêves, il ne me reste rien… qu’un souvenir enfui !
J’ai donc pris un réel plaisir à retracer l’Histoire de ces plus ou moins lointains compatriotes, retrouvant des actes connus de leur vie, en découvrant de nouveaux, regrettant parfois que certains n’aient pas eu la notoriété à laquelle ils auraient pu prétendre.
Je vous souhaite une bonne lecture pour faire plus ample connaissance avec des personnages qui, à un moment de leur vie, ont eu Sorèze pour port d’attache.
Michel Gô
 

 

Dans ce tome 2 de « l’Histoire de la Bastide de Revel en Languedoc », l’auteur nous présente les événements qui se sont déroulés du début du XVlème siècle jusqu’à la veille de la Révolution.
Dans ce passé, récent pour l’échelle du temps, nous revenons quatre ou cinq siècles en arrière dans la vie de la cité. Les Archives de la Municipalité et celles départementales de la Haute-Garonne ainsi que l’existence de 13 registres de délibérations consulaires ont fortement contribué à l’analyse des grands thèmes importants couvrant cette période.
Depuis la fondation de la bastide, la jeunesse revéloise à toujours été soucieuse de conserver Ies privilèges qui lui avaient été accordés. Nous verrons qu’elle n’aura de cesse de Ies préserver, même dans Ies circonstances Ies plus défavorables.
Les « Guerres de Religion » ont révélé une personnalité de notoriété mondiale, le pasteur revélois David Martin. Forcé à l’exil par un fanatisme délétère, il n’en a pas moins, loin de sa patrie lauragaise, porté son message de paix et d’amour avec la Foi de sa croyance.

Revel, ville de garnison, dut faire face aussi aux multiples problèmes liés à l’organisatlon et à la logistique Iors des nombreux passages de troupes. Et la population était souvent forcée de composer avec tous Ies désagréments que cela pouvait comporter.
La fabuleuse épopée du percement du « Canal de Languedoc » (Canal du Midi) nous conduira à la rencontre d’un personnage lui aussi d’exception, Pierre-Paul (ou Pierre-Pol) Riquet. Avec l’aide encore d’un Revélois de naissance, le fontainier Commas, ll viendra à bout d’un projet démentiel conçu à Revel, celui de réunir l’océan Atlantlque à la Méditerranée.
Vous découvrirez encore quelques thématiques relatives à la vie dans la cité a cette époque : l’affaire Villars Broncos, Ies incendies, les défrichements... Nous vous souhaitons une bonne lecture et vous donnons rendez-vous pour un tome 3 aussi attrayant.

 

 

Jean-Benoît Decorsière naquit, il y a quelques décennies, à l'hôpital de Revel. Il est l'un des descendants « Get-cadet », c'est-à-dire que l'un de ses arrières arrière grand-père n'est autre que Pierre Get, l'un des deux frères "inventeurs" du Pippermint. Il a, un peu comme son aïeul, sur un territoire néanmoins nettement plus réduit, longtemps sillonné la région à cheval. Il est actuellement médecin à Castres.
Longtemps tenu à l'écart de sa lauragaise patrie pour cause d'émigration professionnelle de son père en Tunisie, l'auteur a longtemps eu faim de racines locales qu'il méconnaissait et, comme ceux qui ont faim rêvent de repas pantagruéliques, il semble avoir invité Homère à sa table d'écriture...Tant il est également vrai qu'il y avait aussi de la matière et du "grain à moudre" en ce qui concerne sa propre histoire familiale.
L'un des principaux éléments ayant déclenché son envie de « mettre les choses sur le papier » a été la publication récente de « L'Histoire du Pippermint Get », influencé qu'il a été par Jean-Paul Calvet à ajouter de l'intime au « Domaine Public »...
Ainsi donc, après avoir, un bref instant, levé le voile sur deux autres de ses origines, Artésienne et Bourbonnaise (dans lesquelles montrent tout de même le bout de leur nez - Michel de l'Hospital, Jacques Cœur, Georges Sand...voire Bonaparte soi-même...), ce «mémorialiste du dimanche », comme il se plaît à se définir, aborde-t-il le riche sujet local : à compter de là défilent, en un véritable feu d'artifice, l'histoire des lieux...mais aussi des personnalités - parfois célèbres - dont notre région peut légitimement s'honorer.
Voici donc, entre autres, les Marfan (à l'origine du fameux syndrome juvénile) et les Ricalens, les Azaïs et les Picard L'épine (alliés des Clicquot, dont la célèbre « Veuve »), le musicien Déodat de Sévérac, les Martrin-Donos, les Fabre de Massaguel, les Driget, marquis de Malespine, les chanoines Astre, Antoine de Pradines d'Aureilhan, le poète Venance Dougados, en passant par nombre de généraux, dont Maurice Sarrail et, enfin, le baron Alexandre Guiraud, pour ne citer qu'eux,... sans oublier la sourde lutte qui opposa Riquet et Scorbiac autour du fameux « Canal royal des Deux mers »...
La vènerie n'est pas en reste non plus, avec Elie de Lévézou de Vezins, Pierre de Roquette-Buisson,...jusqu'au marquis de Foudras soi-même !
Quant aux lieux, ce sont Fendeille, L'Encastre, Beauregard, Camigné, Le Fajal et Monségou qui sont plus ou moins longuement abordés...

 

L’auteur
Véronique Auzépy-Chavagnac (membre de la Société d’Histoire de Revel Saint-Ferréol) a enseigné l’histoire contemporaine à l’Institut Catholique de Paris. Elle se consacre à la recherche et à l’écriture. Elle a publié « Jean de Fabrègues et la Jeune Droite Catholique », éd. Septentrion,
« L’Europe au risque de la démocratie », éd.  L’Harmattan.

Le château d’Aguts a été façonné par deux grandes familles de notre région : les Rigaud, puis les Davessens. Il leur doit d’être entré dans l’histoire du Lauragais et, par là, dans la grande Histoire. Lorsque nous l’avons rencontré, son portail d’entrée et sa cour intérieure disparaissaient sous un enchevêtrement d’arbres, de lierre et de pariétaires.

C’est à la découverte d’archives oubliées sous un fatras d’ordures que nous devons la passion d’une recherche qui a conduit à ce livre.

Il a été rédigé avec toute la précision historique que méritait un tel récit, sans négliger pour autant d’imaginer l’apparence et le caractère des personnages qui en sont les héros. Notre souhait serait que sa lecture fasse vivre le château d’une vie nouvelle dans la mémoire de nos visiteurs.

 

 

Né à Sorèze le 15 Juillet 1879, Jean, a tout de suite pris ses marques dans ce petit village du Tarn, entre son père réfugié lorrain professeur au collège et sa mère si aimante, mais aussi entre ses frères Charles et Joseph et sa sœur Marie.
Il entre au collège à l’âge de 10 ans et y reste jusqu’à l’âge de 17 ans. (1889-1896)

Il quitte ensuite Sorèze pour poursuivre ses études en région parisienne.
On retrouve ainsi sa trace à l’âge de 21 ans à Paris, Arcueil, où il est étudiant, puis à Melun, Saint-Omer et Semur-en-Auxois comme surveillant des élèves, puis professeur.

Quelques années plus tard, le voilà nommé au Lycée de Nîmes où il exerce en 1912 et 1913. Août 1914, c’est la mobilisation, puis le départ.
Un message de Jean à ses parents :
« Tout va bien, moral du détachement excellent. Baisers. »

Il vient d’avoir 35 ans.

C'est son parcours et son histoire que l'on peut suivre depuis la mobilisation à travers les courriers échangés avec la famille .

De nombreuses photos prises pendant les calmes.

Il ne reviendra pas de ce conflit, son parcours s'arrête le 30 juin 1915...

 

 

  L’histoire n’est pas seulement le bréviaire des rois comme l’exprimait Saint-Simon, c’est aussi et surtout le bréviaire du peuple qui l’écrit et souvent la subit.
  Avec ce tome 3 de « l’Histoire de la Bastide de Revel en Languedoc » l’auteur, Jean-Paul Calvet, nous entraîne dans une suite tout aussi captivante des deux premiers ouvrages.
 Son constant souci de la précision historique nous dévoile une cité ardemment et résolument avide d’un avenir meilleur, même si cela engendrera des heurts et ne se fera pas sans de multiples désaccords et de palpables tensions.
 Ainsi vous découvrirez, tout au long de ces pages, dans un Revel où l’insécurité est un problème récurrent, que la création d’une garde bourgeoise était non seulement nécessaire mais aussi salutaire. Appuyé par un appareil judiciaire efficient, tout un arsenal répressif allant des simples amendes aux exécutions capitales en passant par les peines de prison et les châtiments corporels, ramènera peu à peu la tranquillité.

  Si les poux sont les puces du pauvre, l’insalubrité qui règne est la source de bien des maux, les rues de la bastide étant le dépotoir commun. L’hygiène, par la création du tout-à-l’égout, mettra fin à de bien pernicieuses nuisances.

 Dans un Lauragais peu à peu pacifié, l’activité économique grandissante ira de pair avec l’extension progressive des foires et marchés dont Revel bénéficiera fortement. Mais, là encore, la productivité agricole sera tributaire des intempéries et des caprices des éléments naturels.

 Cette activité économique, avec l’attractivité du Canal du Midi, aura une incidence majeure sur le développement des communications et sur l’établissement d’un service postal devenu indispensable.

 Avec l’amélioration du réseau viaire, la structure interne de la ville va changer, les rues s’élargissant, des esplanades se créant à la faveur de la démolition de remparts désormais inutiles. Tout bien sûr ne se réalisera pas sans de perpétuels conflits et des contestations souvent sujettes à des procès. Mais rien n’entravera la marche de la bastide qui l’emmènera, dans ce volume 3, aux portes de la Révolution Française et qui vous révèlera aussi bien d’autres thématiques que je vous laisse le soin de découvrir.

 

 

« Sorèze de ma jeunesse »
tome III


suite au deux premiers tomes de 2013 et 2017.

Le rêve de l’enfance, mais ce n’était pas un rêve c’était plutôt la réalité, c’était notre « Guerre des boutons » de Louis Pergaud. Nous étions à la fois Lebrac, la Crique ou Camus des Longevernes et aussi l’Aztec des Gués, Migue la Lune ou Touegueule des Velrans, les bagarres en moins mais une espièglerie égale qui ne débordait jamais sur la méchanceté ou la vulgarité.

« Sorèze de ma jeunesse », c’est une ode sentimentale à une époque révolue, un clin d’œil à la rue de mon enfance, cette rue de Castres devenue rue du Maquis, où les commerces qui n’existent plus aujourd’hui s’y côtoyaient nombreux, où chacun se connaissait, partageant avec l’autre ses joies comme ses peines et, pour nous, souvent le peu d’argent que nous avions dans nos poches. « Tabatou », Léon, Guitou, « Baraquet », Marius, « Margot », « Nono » et tant d’autres ont disparu depuis longtemps. Ils sont pourtant toujours présents à ma mémoire comme à celle de mes contemporains et c’est très bien ainsi car si le souvenir est une renaissance, les oublier serait pour eux une seconde mort.

Je vous invite donc à me suivre, tout au long de ces lignes, dans ce Sorèze que vous n’avez peut-être pas connu mais qui pour moi fleure toujours bon les vacances et la vie d’autrefois… et la vie c’est comme les vacances, joyeux quand ça commence… et moins quand ça finit.

 

 

VIENT DE PARAÎTRE

 Guy Arnaud, né à Revel en 1943, est le plus jeune fils
de Charles Arnaud.
Il avait deux frères, l'un et l'autre décédés : André (1934-2007) et Pierre (1936-1945).

Ancien élève du lycée de Revel, il a obtenu une licence et une maîtrise d'espagnol à la Faculté des Lettres de Toulouse.
Agrégé de l'Université, il a successivement enseigné à Decazeville, Castres, Toulouse et Albi.
Il est aujourd'hui retraité depuis 2005.

"J'ai longtemps attendu pour évoquer des heures que j'ai vécu mais dont je n'ai aucun souvenir. En revanche, elles m'ont toujours accompagné même si je ne les ai jamais évoquées publiquement.
Je me décide aujourd'hui alors que je dispose de nouveaux éclairages.
Grâce aux dépositions des témoins, des victimes qui ont survécu et à partir des aveux du principal responsable, il est possible de reconstituer la préparation et l'exécution de ce que l'on peut appeler la rafle du 3 mars 1944 avec ses conséquences.

Toutes ces informations ne modifient pas fondamentalement celles que je tenais de ma proche famille. Au contraire, en les confortant, elles permettent de mieux cerner les responsabilités des criminels et de connaître le sort des victimes. Elles montrent aussi, et ce n'est pas le moindre intérêt car leur parole a été rare, comment les rescapés ont vécu la tragédie. De leur arrestation à leur libération en avril 1945, il est possible de les suivre dans leur univers concentrationnaire".
Au delà du travail de mémoire, il y a un devoir de connaissance pour construire une mémoire vraie.

 

Sur la trame et l’histoire locale au Moyen Âge, une œuvre de fiction mélant les connaissances actuelles à la vie de l’époque dans nos campagnes, l’auteur nous entraîne à la suite de nos protagonistes des profondeurs de la Montagne Noire à la vie et à l’espoir d’un avenir meilleur.

Ce roman est basé sur des faits réels,
révélés par des spéléologues et des archéologues
de Midi-Pyrénées au cours de longues recherches.
La consultation de leurs rapports nous a convaincus
de la chose suivante: lorsque l’archéologue
écrit «les traces de pas dans l’argile ont été faites
par des enfants de six à huit ans»,
il dit un fait. Ce qu’il ne peut s’autoriser à dire,
qui n’a pas laissé de traces matérielles, c’est ce que ressentait
l’enfant, après une longue marche à la mauvaise saison,
loin de chez lui, enfoncé dans la grotte aux cent maléfices
avec un lumignon fumant, littéralement coincé entre sol et plafond,
ni ce que ressentaient ses parents, pauvres
d’entre les pauvres, courbés sous la double férule
des pouvoirs séculiers et réguliers.
Le romancier peut, humblement, essayer de remédier
à cela et, pour un instant, redonner vie
aux Enfants de la Mine.

 

À François Rouzaud,
trop tôt disparu.
À tous les autres..

 

 

 

 

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